Vahina Giocante, une princesse tout à fait charmante.

Héroïne d’Un prince (presque) charmant (sur les écrans le 9 janvier), Vahina Giocante, comédienne et égérie de Dessange est à l’écran comme dans la vie une femme qui rit…

 

Vahina Giocante pour Dessange.

Vahina Giocante est au naturel comme sur les photos des pubs Dessange. Si on est très vite happé par son regard Méditerranée, sa flamboyante chevelure blonde, ses formes sensuelles, on est également séduit par sa gentillesse et sa simplicité. Typiquement le genre de fille qu’on voudrait pour belle-sœur et meilleure amie. Dans Un prince (presque) charmant,  le nouveau film de Philippe Lellouche, elle joue le rôle de Marie, une chic fille au cœur tendre qui tout en faisant perdre la tête à Vincent Perez, le remet sur le droit chemin de l’amour.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Vous venez de découvrir Un prince (presque) charmant en même temps que nous qu’en pensez-vous ?

Vahina Giocante © Shanna Lelia Besson.

VAHINA GIOCANTE. Le film est fidèle aux scènes que j’ai tournées et j’en suis assez contente.

LBFQR. Comment êtes-vous arrivée sur ce projet ?

V.G. J’ai d’abord rencontré le réalisateur Philippe Lellouche puis l’équipe d’Europa et les choses ont été extrêmement fluides et se sont faites assez rapidement. On m’a demandé de faire des essais deux, trois heures après le rendez-vous, j’ai appris le texte en quinze minutes. Le tournage s’est fait en sept semaines dans une ambiance joyeuse.

LBFQR. Parmi ces moments heureux lesquels constituent vos meilleurs souvenirs ?

V.G. Oh, il y en a eu beaucoup ! J’ai vécu un grand moment de joie en dansant le flamenco. Je suis danseuse ou du moins j’ai caressé l’espoir de le devenir alors c’était un plaisir d’allier la danse au ciné. Ma grand-mère andalouse est extrêmement amoureuse de Vincent Perez, j’ai pris beaucoup de plaisir à danser devant elle.

LBFQR. Que vous apporte la danse que vous avez abandonnée pour le cinéma ?

V.G. La danse est une discipline qui m’est très utile dans mon travail d’actrice. Savoir se déplacer, trouver la bonne posture, ne pas avoir peur de son corps sont des chemins que j’emprunte plus facilement que d’autres. La danse m’a donné de la rigueur, le goût de la discipline et une certaine résistance physique mais pas seulement. Je n’ai pas peur de mon corps.

LBFQR. Décrivez-nous Marie, l’héroïne de cette comédie romantique.

V.G. Elle est légère, fraîche et attentive à l’autre. Elle fait partie de ces gens dont l’optimisme contamine les autres. Il y a quelque chose de très aérien, de très doux en elle. Un rôle comme celui de Marie est une respiration dans la vie d’une actrice parce que tout le long du tournage vous êtes portée par ses ondes positives. Marie est proche de la nature et incarne une authenticité qu’on recherche de plus en plus aujourd’hui en ces temps difficiles. Est-ce quelle me ressemble ? On met toujours un peu de soi dans les rôles…

“JE SUIS TRÈS ANDALOUSE ET TRÈS CORSE, IL NE FAUT PAS ME CASSER LES PIEDS !” 

Vahina photographiée par Shanna Lelia Besson.

LBFQR. Justement quel genre de femme êtes-vous dans la vie ?

V.G. J’essaie, comme beaucoup de femmes, de jongler entre un métier prenant et mon rôle de femme et de maman. J’ai un fils de 11 ans face à qui je tiens à rester une maman qu’on respecte et surtout pas une bonne copine, même si je l’ai eu jeune (Ndlr: Vahina aura 32 ans en juin). Je sais me montrer autoritaire. Même si je suis blonde aux yeux bleus, je suis très très andalouse et très très corse, donc il ne faut pas me casser les pieds (rires).

LBFQR. Vous êtes vous inspirée d’autres comédies romantiques avant de tourner Un prince (presque) charmant ?

V.G. Pas spécialement mais on a tous en mémoire des films comme Quand Harry rencontre Sally, Bridget Jones et toutes ces comédies dans lesquelles les Américains excellent. Cette histoire de prince charmant est un film sans prétention qui fait du bien à une période où on en a vraiment tous besoin.

LBFQR. Vos derniers rôles au cinéma étaient plutôt sombres, avez-vous demandé à votre agent de vous proposer davatange de comédies ?

V.G. Je n’en ai jamais fait la demande mais j’ai envie d’être dans la diversité et de me surprendre. On m’a souvent vue dans des drames psychologiques et des choses sombres mais j’ai aussi des côtés midinette. J’aime rêver et faire rêver. Après cette comédie romantique, on me verra dans Turf de Fabien Onteniente une comédie populaire (Ndlr : le 13 février) dans le rôle d’un jockey et bientôt reporter de guerre dans un film en cours de financement.

“JE SUIS DRÔLE QUAND JE NE LE FAIS PAS EXPRÈS”

Vahina dans Turf © Alain Guizard/Angeli.

LBFQR . Turf réunit Alain Chabat, Edouard Baer… des comédiens réputés pour leur humour à l’écran et dans la vie. Comment le tournage s’est-il passé ?

V.G. Vraiment très bien, on ne s’ennuie jamais avec ceux. Ce qui m’a perturbée ce sont les accidents que j’ai subis qui ont provoqué un traumatisme crânien et une fracture du coccyx. On a beau être danseuse et habituée à serrer les dents, là, c’était très dur. Ces événements m’ont appris à réfléchir différemment sur le métier en particulier et les choses de la vie en général.

LBFQR. Ça vous a dégoûtée des chevaux ?

V.G. Pas du tout ! J’ai même envie de me mettre au dressage.

LBFQR. On va voir successivement dans dans deux comédies, qu’est-ce qui vous fait rire ?

V.G. Mon fils de 11 ans et mon mari me font beaucoup rire. Ils ont tous les deux une vision particulière de la vie et ce sont deux clowns. Dans la fiction, The Party de  Blake Edwards avec Peter Sellers, l’humour anglais tel que le pratiquaient les Monty Python. J’aime aussi l’humour noir et décalé.

LBFQR. Quels sont vos humoristes préférés ?

V.G. Gad me fait beaucoup rire, Virginie Hocq est très simple et très naturelle, j’aime beaucoup Claudia Tagbo, Foresti que je trouve très piquante et très juste. Le sketch qu’elle a fait sur la maternité est toujours juste quel que soit son angle d’attaque.

LBFQR. Qu’y a t-il de plus drôle en vous ?

V.G. Je crois que je le suis quand je ne le fais pas exprès. Quand c’est ma naïveté qui prend le dessus.

“UN PRINCE CHARMANT EST UN  HOMME QUI ASSUME SES FAILLES”

Vahina et Vincent Perez par S.L Besson©.

LBFQR. Qu’est-ce qu’un prince charmant ?

V.G. C’est un homme qui a une part de féminité assumée et donc qui aime forcément les femmes. Il y a sûrement des princes charmants gay mais ça ne me concerne pas. C’est un homme qui est lui-même et ne cherche pas à être dans la séduction. Un homme qui tout en assumant ses failles sait être courageux.

LBFQR. Vincent Perez en est-il un ?
V.G. Ça n’est pas le mien mais c’est un prince dans sa façon d’être généreux et c’est un homme charmant. C’est un homme séduisant qui n’abuse pas de cet atout, il est au contraire rassurant et prévenant, absolument pas manipulateur.

LBFQR. Vous êtes égérie Dessange depuis deux ans, comment cette arque accompagne-t-elle vos envies ?

V.G. Dessange, c’est une maison qui sait m’écouter et accompagner mes engagements comme celui auprès de l’Association Asmae créée par Sœur Emmanuelle et dont je suis marraine. Je suis assez fière de pouvoir par mon image soutenir des projets en faveur de la solidarité auprès des poplulations en grande précarité. Je vis une belle histoire avec la maison Dessange.

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