Jeu Nicolaï : gagnez 5 des créations de Patricia de Nicolaï, que vous avez découvertes sur ce blog il y a quelques jours. Jouez maintenant après avoir lu et accepté le règlement qui se trouve sur la page Jeu Nicolaï. Bonne chance à tous et bon anniversaire à la maison Nicolaï.
“EN CRÉANT NICOLAÏ, JE VOULAIS REMETTRE EN AVANT LE TRAVAIL DU PARFUMEUR”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Rappelez-nous comment est née la maison de parfum Nicolaï.
PATRICIA DE NICOLAÏ. Il y a vingt-cinq ans, mon mari et moi avions envie de monter une affaire. Je pensais mettre à l’épreuve mes compétences techniques et me pencher sur la création de parfums tandis que lui gérerait l’aspect commercial et administratif. Mes enfants étaient petits et je pensais que l’idéal serait de travailler chez soi pour adapter mes horaires. J’ai quitté Quest, un grand groupe, où j’étais bien mais où je n’avais pas toute la liberté d’un point de vue pratique et créatif.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Que faisiez-vous exactement chez Quest ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Je répondais à des projets mais on me demandait de travailler à travers des voies très étroites, de coller à ce qui existait sur le marché à des tarifs parfois un peu trop restrictifs. C’était très intéressant et très formateur mais j’avais envie de travailler la parfumerie autrement. Mon mari et moi nous sommes lancés. C’était très aventureux parce qu’à cette époque il n’y avait pas les marques de niche qu’on voit aujourd’hui. Il y avait L’Artisan Parfumeur déjà bien établi, Annick Goutal, pas d’autres petites marques. C’était un pari très audacieux, mais nous étions jeunes et nous n’avions peur de rien. On s’est dit :“Si ça n’marche pas, on fera autre chose !”.
“Dans les années 80, les parfums vendus sur le marché portaient de jolis noms de marque mais on ne savait jamais qui était derrière”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Quel projet souhaitiez-vous développer ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Mon sujet était de redonner un rôle et de remettre en avant le travail du parfumeur. Il faut se rappeler que dans les années 80, les parfums vendus sur le marché portaient de jolis noms de marque mais on ne savait jamais qui avait fait le parfum, qui était derrière. Je trouvais qu’il y avait quelque chose à combler. Et moi j’étais aussi dans la filière de cette maison familiale Guerlain où il y avait un savoir-faire transmis depuis des générations. Quand un nouveau Guerlain sortait, même si on ne connaissait pas cette nouveauté, on retrouvait une signature olfactive. Je trouvais qu’il y avait un travail à faire autour de l’idée du parfumeur-créateur qui signe ses créations.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. D’abord acquérir une certaine crédibilité quand vous démarrez avec un nom qui n’est pas connu. On n’a pas rattrapé ni racheté une marque disparue qu’on a fait renaître. On avait donc tout une histoire à construire, on devait gagner la crédibilité du public. Il y a eu également des dificultés d’ordre pratique : installer un laboratoire, convaincre les professionnels du bien-fondé de notre entreprise et de notre aventure. Au début, on a acheté les matières premières par petites quantités. Quand on est petit, ce n’est pas gagné d’avance ! Je connaissais bien la profession, ça a pas mal aidé. Mon mari, lui, ne venait pas du tout du monde du parfum. On a eu des couacs sur le plan du marketing notamment sur des choix du flaconnage, des noms de parfums, des thèmes olfactifs…Donc on a eu des embûches, mais on apprend en faisant.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Et comment avez-vous évolué ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. On a ciblé ce qu’on devait faire comme on devait le faire. J’avais 30 ans quand j’ai démarré. C’est très jeune pour un parfumeur même si vous avez fait des études et travaillé 5-6 ans -ce qui était mon cas- dans des sociétés de matières premières avec des parfumeurs. Je trouvais que je n’avais pas encore suffisamment d’acquis mais mon mari me disait : “A force d’attendre, tu ne seras pas plus prête dans trois ans !”. Voilà, encore une fois, on apprend en faisant. Aujourd’hui, 25 ans me séparent de mes premières créations, je me sens plus mature, et plus sûre de ce que je dois faire ou arrêter. J’ai beaucoup gagné en expérience et en connaissance du métier.
“Nous voulions développer une parfumerie que j’ai toujours connue : chic, élégante et parisienne”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Vous évoquez une image à construire, comment la définiriez-vous aujourd’hui ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Beaucoup de marques de niche sont apparues après la nôtre avec des concepts très différents; chacune essayant de se faire une place au soleil. Parfois en trouvant des codes marketing plus ou moins excentriques. Ce n’était pas la volonté de notre marque. Nous voulions développer une parfumerie que j’ai toujours connue : chic, élégante et parisienne. On est resté fidèle à nous-mêmes, sans vouloir chercher, sur le plan des noms et des fragrances, à faire comme les autres. On a pu avancer différemment des autres. On a monté nos parfums en même temps que nos magasins, et cela de façon autonome, pour ne pas avoir à proposer d’autres marques que la nôtre dans nos espaces. Cela supposait de travailler sur des schémas olfactifs nouveaux et avoir des gammes assez grandes. Dans cette colection, je me suis appliquée à essayer de satisfaire toutes sortes de clientèles. Des créations pour la Parisienne parce que nous sommes à Paris, des choses à la fois plus rassurantes et assez faciles, des choses plus créatives et qui sortent de l’ordinaire. Il y a de tout chez moi : des choses plus commerciales et des choses plus osées.
“Kiss Me ou Patchouli Intense, je vous mets au défi de trouver un parfum du marché qui ressemble à ceux-là !”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Que vous demandent ces différentes clientèles ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Ici, le marketing est en direct parce que le magasin est contre le labo. J’entends et je vois les clientes. Je les sers parfois moi-même en période d’affluence pendant les fêtes. On a des personnes très très classiques, d’autres qui se dirigent vers des marques de niche pour adopter des schémas olfactifs qui sortent de l’ordinaire.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Justement, quelles créations Nicolaï sortent de l’ordinaire ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Quand je crée Kiss Me ou Patchouli Intense, je vous mets au défi de trouver un parfum du marché qui ressemble à ceux-là ! Récemment, on a lancé les ouds parce que beaucoup le faisaient. On pourrait penser que je suis une suiveuse et pas très innovante… d’autant que ce n’est pas la note que je préfère. Mais je réponds à une clientèle bien précise qui aime cette note-là : la clientèle arabe. Comme beaucoup de marques de niche on a un potentiel de croissance et d’expansion qui va vers l’export. Le Moyen-Orient est un des premiers marchés les plus intéressants pour nous. Il faut attraper, tout en restant fidèle à soi-même, une clientèle qui a l’habitude de parfums autrement plus denses. Le climat de ces pays est différent du nôtre et cette clientèle-là est en demande de parfums plus capiteux, qui tiennent.
“Mon fils m’a dit que mes ouds étaient intéressants parce qu’ils n’étaient pas que des ouds”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Comment avez-vous travaillé ces ouds pour qu’ils plaisent à la fois à une femme du Moyen Orient et une autre qui vit sous nos latitudes ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. J’en ai fait deux et je les ai travaillés de façon qu’ils “n’effraient” pas notre clientèle parisienne. On a fait des ouds un peu plus sophistiqués, à la Parisienne, comme on le dit ! On essaie de se faire un chemin sur le plan marketing et je ne suis pas trop mécontente. Il y a eu acceptation du public. J’ai un fils qui travaille au Moyen-Orient et porte Rose Oud. Il m’a dit que mes ouds étaient bien, qu’ils étaient intéressants parce qu’ils n’étaient pas que des ouds. D’autres maisons ont fait des ouds très animaux avec cette notre casto (Ndlr : castoreum) très puissante, très lourde. A Dubaï, toutes les marques de niche sont représentées et, pour le coup, beaucoup d’entre elles ont fait quelque chose de très fort. Mon fils m’a dit que là-bas, la clientèle était un peu saturée de tout ça.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Il y a beaucoup d’ouds sur le marché comme il y a eu pas mal de parfums à base d’iris. Une tendance que vous navez pas suivie, d’ailleurs.
PATRICIA DE NICOLAÏ. L’iris est une note très difficile et très segmentante. Elle plaît beaucoup aux parfumeurs mais le public câle. Nous, parfumeurs, sommes en extase face à cette note ! Un parfum comme L’Iris Gris de Jacques Fath (1945) est une merveille. Aujourd’hui, on ne pourrait plus faire un parfum comme celui-là. Il contient tellement d’iris que sur le plan financier c’est impossible de fournir des parfums aussi chers. Ce n’est pas vendable. Ce côté très velouté, très doux en fait vraiment quelque chose d’exceptionnel. Certaines maisons de luxe en ont sorti sans succès; d’autres comme Prada ont réussi à le résusciter à travers un parfum comme Infusion d’Iris, en 2007. Une infusion parfaite et très bien travaillée. Je n’ai pas travaillé l’iris en parfum corporel mais en parfum d’ambiance à travers Chant d’Iris. J’en ferai sûrement un, un jour…
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Parlez-nous de Number One.
PATRICIA DE NICOLAÏ. C’est le parfum avec lequel j’ai gagné le Prix du Meilleur Parfumeur de la SFP ( ndlr : Société Française des Parfumeurs). En s’inscrivant, il fallait noter trois lettres sur le flacon de 500ml que l’on soumettait de façon anonyme à deux jurys, l’un artistique, l’autre technique. J’avais inscrit ONE et j’ai gagné ! Alors j’ai gardé ce nom (Ndlr : aujourd’hui ce parfum s’appelle Number One Intense).
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Je pensais que c’était une manière un peu culottée de se placer devant le N°5 de Chanel.
PATRICIA DE NICOLAÏ. Non, car moi je l’ai écrit en lettres : o,n, e alors que le parfum de Chanel est un chiffre qui suit un N pour l’abréviation de numéro. Ça vient simplement de ce règlement de concours.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Ce prix vous a valu la reconnaissance du métier et donné l’occasion d’y faire une entrée remarquée.
PATRICIA DE NICOLAÏ. Oui, mais ce n’est pas pour cela que j’ai monté ma boîte. C’était concomitant. Le parfum, je l’avais travaillé deux, trois ans avant et l’ai déposé l’année où je montais ma société avec mon mari. Gagner le prix m’a pas mal aidée. On en a parlé dans la presse et comme il fallait à la fois conquérir un public de consommateurs et gagner la confiance des professionnels, des fournisseurs… c’était très bien.
“Au bout d’un moment, le parfum sur lequel vous travaillez, vous ne le sentez plus”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Combien de références la maison Nicolaï compte-t-elle aujourd’hui ?
PATRICIA DE NICOLAÏ . Oh lala ! J’ai jamais compté ! Certaines ont été arrêtées…Disons, une quarantaine parce qu’il y a les eaux de cologne, les eaux fraîches, les eaux de toilette, les eaux de parfum, les intenses et les deux ouds. Ça doit bien faire 35 jus différents.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Parmi ces 35 jus, quels sont ceux dont vous êtes le plus fière ?
PATRICIA DE NICOLAÏ.(rires). On vient de faire* Musc Monoï. J’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup. D’accord, c’est une eau de monoï mais pour l’été c’est très agréable. J’aime beaucoup Kiss Me qui est assez gourmand, sucré, enveloppant, avec un côté assez vanille. C’est une héliotrope ce parfum. Un jour j’ai croisé Sylvaine Delacourte qui a travaillé pendant vingt-cinq ans chez Guerlain; elle a senti une mouillette de Kiss Me lors d’un salon à Milan et m’a félicitée. C’est important d’avoir ce retour car au bout d’un moment, le parfum sur lequel vous travaillez, vous ne le sentez plus. On voudrait savoir si la note de tête est toujours aussi attractive, s’il va être assez diffusant, s’il est tenace, ce qui n’est pas la même chose…Il y a tellement de codes à remplir et on fait tellement d’essais qu’à la fin, on ne le sent plus. On a besoin d’un regard extérieur. Je ne sens plus le parfum une fois que j’ai arrêté la formule. Je le redécouvre des mois plus tard. Kiss Me, je trouvais qu’il ne sentait pas assez. Je ne le sentais plus sur moi mais on me félicitait quand je le portais. Depuis, Kiss Me marche bien. Patchouti Intense sort de l’ordinaire. Il est assez créatif.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Quels sont les best-sellers toutes créations confondues (bougies, ambiances et parfums corporels), dans le monde?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Ce sont les choses les plus puissantes comme Patchouli Intense qui est numéro 1. Ensuite, j’aime beaucoup L’Eau MiXte, Eau d’Eté marche très bien. Il y a aussi Maharanih Intense qui est un chypre oriental. C’est un très beau parfum même si le nom n’est pas toujours compris. Les gens aiment bien que l’ingrédient soit dans le nom comme dans Musc Intense, Musc Monoï, Dansons la capucine…Le très grand succès en ambiance, c’est Maharadjah qui a été fait aux tout débuts.
“Pour les ambiances, le seuil d’acceptabilité et d’originalité est beaucoup plus large que pour les parfums corporels”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Oui, des clients le stockent de peur d’en manquer et on le commande dans le monde entier. Quelle est sa particularité ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. C’est en effet un succès. Je me suis inspirée d’une odeur que je sentais à la maison. Mes parents recevaient beaucoup et pour dissiper les odeurs de cuisine, ma mère faisait brûler des rondelles du fameux pot-pourri de Guerlain. Et cette odeur est très très puissante. J’ai retravaillé l’histoire du pot-pourri que la maison Guerlain a arrêté du jour au lendemain, après qu’une cliente l’a utilisé dans un sens qui ne convenait pas. Elle avait déposé le produit sur l’ampoule chaude et non sur la rondelle et s’est brûlée. Les clients qui font de Maharadjah un succès retrouvent inconsciemment cette note qui leur plaisait tant. Pour les ambiances, je travaille les accords de façon beaucoup plus libre car le seuil d’acceptabilité et d’originalité est beaucoup plus large que pour les parfums corporels. Ça permet de fouiner dans des directions olfactives beaucoup plus libres. Parfois j’extirpe un accord en ambiance que j’exploite en parfum.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Quels parfums Nicolaï trouve-ton dans votre salle de bains ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. J’aime beaucoup Musc Intense, Musc Monoï parce que je viens de le faire. Il y a Week End, fleuri,vert, frais un peu dynamique. En fait, ça dépend des saisons ! J’aime bien la vanille, l’hiver. L’été, je suis en Bretagne où j’ai une maison dans les Côtes du Nord. Je ne me parfume pas et ne travaille pas mes créations car il y a une odeur naturelle ambiante très puissante. Tellement prononcée qu’elle vous empêche de sentir autre chose.
“Musc Monoï est liée à une émotion ancienne…”.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Un mot sur Musc Monoï que les internautes peuvent gagner en flacon 30ml et 100ml.
PATRICIA DE NICOLAÏ. J’avais créé la bougie Fleur de tiaré et après l’avoir travaillée, j’ai voulu faire une eau pour garder cette note que j’aime bien. Cette création est liée à une émotion ancienne. Mon mari, qui est blond, se badigeonnait de L’Ambre Solaire de Garnier et ça lui réussissait assez bien. Il brunissait doucement. Cette odeur a marqué des générations et j’ai toujours beaucoup aimé cette note fleur blanche Ylang mais ambrée. J’ai mis du temps à faire Musc Monoï : j’ai gardé le côté ylang, marin, salicitate, enlevé le côté ambré et j’ai pensé rajouter des muscs par-dessus. Mais les muscs, c’est lourd, très lourd. Je voulais que ma note soit veloutée, qu’elle fasse chaud sur la peau…La note de tête, j’ai poussé l’ylang et ça va. J’aime beaucoup.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. Nicolaï est une petite maison et réussit à produire à chaque saison de nouveaux jus, sans parler des bougies et des parfums d’ambiance. L’été 2013, vous avez sorti Eau Soleil, l’hiver 2013 vous sortiez Rose Oud et Amer Oud, cet été, vous avez lancé Musc Monoï. Qu’est-ce qui légitime une telle production?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Nous sommes parvenus à acquérir une certaine crédibilité, c’est un fait, mais maintenant la barre est haute. Je n’ai pas le droit de décevoir. Je ne veux pas me précipiter, je veux prendre mon temps et être satisfaite de mes créations. Mon mari est assez souple et me dit souvent : “Ce n’est pas grave, si tu n’es pas prête, on le sortira plus tard”. Ce qui vous paraît rapide en temps que consommatrice ne l’est jamais du point de vue de la création. Mes ouds étaient prêts depuis deux ans mais on ne pouvait les lancer l’été compte tenu de leurs notes. On a attendu l’automne, saison plus propice à ce genre de jus. Et puis, on fait tout tous seuls : la création, le packaging, les étiquettes…c’est une petite maison.
LEBLOGFEMMEQUIRIT. A quoi travaillez-vous actuellement ?
PATRICIA DE NICOLAÏ. Je n’en travaille jamais un seul à la fois. J’ai toujours trois, quatre recherches en chantier. Je travaille sur une ambiance coin du feu, avec des notes de bois brûlé. Je travaille également pour une cliente américaine qui me demande un parfum, mais c’est exceptionnel. Là, pour l’automne, j’ai un parfum qui est déjà prêt. J’ai travaillé dessus pendant plus d’un an. Il était prêt à l’automne dernier mais je ne pouvais pas le lancer pour l’été 2014 compte tenu de sa note. Et puis je n’ai pas encore son nom* mais il célèbrera nos 25 ans puisque nous aurons 25 ans en octobre♦.
* Cet entretien a été réalisé en juin 2014, quelques jours avant la sortie du jus Musc Monoï et de la bougie Fleur de Tiaré.
A VOUS DE JOUER MAINTENANT en répondant à ces questions :
1-Quel parfum a permis à Patricia de Nicolaï de remporter le prix du meilleur parfumeur il y a 25 ans ?
A-Numéro 1.
B-Number One.
C-N°1.
2- Patricia de Nicolaï évoque une note que les parfumeurs adorent mais face à laquelle le public est moins réceptif. Une note qu’elle a travaillée en parfum d’ambiance et qu’elle traitera, un jour, en parfum. De quoi s’agit-il ?
A-La rose.
B-Le muguet.
C-L’iris.
3-Quelles créations Nicolaï trouve-t-on dans la salle de bains de Patricia de Nicolaï ?
A-Musc Monoï, Patchouli Intense et Amber Oud.
B-Musc Monoï, Musc Intense et Week End.
C-Musc Monoï, Rose Oud et Kiss Me Intense (né sous le nom Kiss Me Tender et rebaptisé depuis).
4-Quelles odeurs aime particulièrement Patricia de Nicolaï ? (Il y a 3 réponses à donner et là, je vous laisse vous débrouiller seuls)
A-Celle d’un parfum à l’iris.
B-Celle d’un seringat en fleurs
C-Celle d’un tilleul en fleurs.
D-Celle d’un bouquet de pivoines.
E-Celle d’un verre de rosé frais.
F-Celle de la gelée de coing.
Bonne chance.
Pour retrouver le règlement, revenez au premier article publié : http://blogs.lexpress.fr/styles/femme-qui-rit/2014/09/03/jeu-nicolai-gagnez-des-eaux-de-toilette-parfums-et-bougies-de-ce-parfumeur-createur/
53 réponses à Nicolaï fête ses 25 ans et vous fait gagner 5 des créations de ce parfumeur-créateur.