L’Humour en Capitales, les nouveaux talents du rire-1: Joce, Samia Orosemane et Marine Baousson.

 Jocelyn Lemoisne, Samia Orosemane et Marine Bouasson font partie des Nouveaux talents du rire sélectionnnés par le festival Humour En Capitales suite aux votes d’internautes et d’un jury de professionnels. Le 29 mai à 20h30 au Caveau de la République, à Paris, ils présenteront un sketch en vue de décrocher le Prix de l’Humour en Capitales, le Prix de la SACD et, nouveauté de cette 6 ème édition, le Prix Nivéa for Men Spécial improvisation. Un exercice difficile qui révéla Kev’ Adams en 2009 et Waly Dia en 2011. A la clé ? Un super ticket pour la notoriété ! Ce soir-là, on applaudira Samia, Marine et 6 autres candidats dont LBFQR vous reparlera très vite. Repéré par HEC, Jocelyn Lemoisne dit Joce est hors compétition et jouera son sketch sans craindre de ne pas recevoir les prix dont ils rêvent tous.

Certains jouent déjà sur une scène parisienne et bientôt à Avignon, d’autres cherchent un public à conquérir…

Jocelyn Lemoisne dit Joce.

Nom : LEMOISNE. Prénom : JOCELYN. Surnom : JOCE. Age: 30 ans. Originaire de : Lille.

Ça commence plutôt bien pour Jocelyn Lemoisne. D’abord, il porte un prénom suffisamment rare pour qu’on le retienne. A part le regretté et talentueux Jocelyn Quivrin, qui, au théâtre ou au ciné, se prénomme ainsi ? Ensuite, un nom de famille qui a fait ses preuves sur le terrain de l’humour. Même si l’orthographe n’est pas tout à fait la même, on ne manquera pas de lui demander s’il est de la famille de Virginie Lemoine, l’héroïne de la série Famille d’accueil, sur France 3. Avant ce succès télévisuel, Virginie Lemoine fit les belles heures du Point-Virgule au début des années 90 et enchanta les émissions de télé de Jacques Martin, Christine Bravo et de Michel Drucker avec son complice Laurent Gerra quand elle n’était pas à la radio chez Ruquier. Ou s’il est apparenté à Jean-Luc Lemoine, comédien de one-man-shows et auteur de pièces de théâtre à succès dont Amour et chipolatas, bien partie pour être le Boeing Boeing des années 2000.
Ajoutez à cela une belle gueule qui serait la combinaison idéale de celle du comédien Philppe Bas (Profilages, sur TF1, et, à la ville, fiancé de la chanteuse Lorie) et celle du chanteur Ricky Martin et vous mesurerez soudain à quel degré Jocelyn Lemoisne se situe sur l’échelle de la sexyness. Allez, on se calme, le beau gosse, oups, le beau Joce est casé (pour les détails: voir Facebook tout de suite, ou Voici dans dix ans) et plus soucieux d’attraper son velib’ (titre de son sketch) que les gisquettes.

Ce qu’il faut savoir sur Jocelyn Lemoisne, 30 ans, comédien.

1-Le 29 mai, il jouera le sketch : Le Vélib’ extrait de son show Joce do it. “Le vélib’, c’est du vécu ! Je me suis inspiré de ma vie en vélib. Le matin, au boulot, en soirée…”.

2-Son humour c’est: “Un humour de situation, d’analyse du quotidien, des comportements…”.

3- Joce do it,  son one-man-show parle de : “La publicité, Je suis timide mais je drague, des intempéries… J’apporte un regard sur la publicité qu’elle soit à la tv, dans la presse ou dans le métro, les slogans etc…Je fais également un sketch sur un grand timide (ce que je suis) obligé de forcer sa nature pour draguer ou conquérir l’élue. Enfin, je fais une analyse du comportement des gens qui varie selon le temps qu’il fait… Je fais du stand up, avec différents thèmes, je parle également des élections et d’écologie”.

4-Ce qui a encouragé sa vocation : “J’ai bossé en tant que commercial et assureur, je n’étais pas heureux, alors j’ai souhaité vivre ma passion”.

 5-Sa formation artistique : “Je suis passé par la Ligue d’improvisation et un atelier théâtre lors de mes années lycée, ensuite le Cours Florent pendant 2 ans (2008-2010)”.

6-Ses parents, ils en disent quoi ?: “Mon père est enseignant, ma mère secrétaire. Au début, ils étaient inquiets, mais ils m’ont ensuite apporté tout leur soutien”

7-Les humoristes qui lui ont donné envie de faire de la scène : «Gad Elmaleh, notamment son deuxième spectacle, La vie normale, avec les sketches sur la cigarette, Coco, Chouchou. Et Dieudonné dans Le divorce de Patrick”.

8-Pourquoi faire du one-man-show plutôt que de jouer en troupe ? “Pour la liberté, dans le jeu, dans le texte… Même si la troupe apporte une bonne énergie”.

9-Les humoristes de la nouvelle génération qu’il apprécie: “Dans la nouvelle génération, j’aime beaucoup Florence Foresti, Manu Payet, Fabrice Eboué…. et, à un degré moindre, Thomas N’Gijol”.

10-Derniers shows vus et adorés : “J’ai beaucoup aimé les spectacles de Fabrice Eboué et Thomas N’Gijol.  Le dernier de Foresti (Ndlr : Mother Fucker), j’en suis sorti déçu. Enfin, j’ai beaucoup apprécié Le Comte de Bouderbala”.

11-Ce qu’il attend de la soirée au Caveau de la République : “Réaliser un rêve, le commencement d’une carrière et de belles rencontres artistiques !”

12-Dans cinq ans il aimerait : “Etre en tournée dans toute la France …et pouvoir avoir mes parents près de moi”.

13-Si Leblogfemmequirit lui offrait un dîner en tête à tête dans un grand resto avec son humoriste préféré(e) : ” Ce serait avec Dieudonné pour comprendre…”

Où applaudir Jocelyn Lemoisne : A  l’Auditorium de Ronchin (3 bis, rue Lavoisier- 59790 Ronchin), le 23 juin à 20h10.

Marine Baousson

Ce qu’il faut savoir sur Marine Baousson, 26 ans, comédienne.

 1-Elle est originaire de :«Ploufragan, mais comme c’est pas très «couleur locale », dans mon spectacle je dis que je viens de Perros-Guirec, le plus bel endroit du monde, qu’on se le dise ! Sinon, c’est juste à coté de Saint-Brieuc, en Bretagne».

 2-Le sketch qu’elle va jouer le 29 mai : “Oh, ben, la rupture…J’ai écrit ce texte au moment où j’ai réalisé que j’étais tellement pathétique que même moi je pouvais me trouver caricaturale, alors j’ai mis des mots dessus”. La rupture est un extrait du spectacle Marine Baousson fait crépiter… Paris !  dans lequel Marine parle  de théâtre contemporain, des végétaliens, de son aversion pour l’Alsace, l’enfance, les films américains et NTM…

 3-Son humour c’est : “Quelque chose de léger et pétillant”.

 4-Ce qui a encouragé sa vocation : “Je ne sais pas vraiment. Une nature comique, je suppose…J’ai toujours eu envie de devenir humoriste. J’ai commencé le théâtre avec cette idée en tête, puis j’ai découvert le théâtre, le vrai. Quand je dis dans mon sketch sur le théâtre contemporain que j’aime le travail de Sarah Kane, d’Eric Lacascade, d’Eléonore Weber, c’est vrai. J’ai une préférence pour les écritures et approches de la scène contemporaines. Je ne vais plus vraiment voir ce genre de théâtre, mais j’y éprouve toujours un grand plaisir. Récemment, j’ai vu A l’ouest  au Rond-Point, j’ai adoré. En découvrant tout ça, j’ai voulu devenir comédienne, jouer les grands rôles. Et puis j’ai réalisé que servir un personnage, retrouver ce type d’émotion tous les soirs, je ne m’en sentais pas capable. Par ailleurs, j’avais de nouveau envie de me lancer dans l’humour”.

 5-Ses premiers pas vers le théâtre : “Avant le bac, j’ai suivi l’atelier théatre de ma ville, encadré par des comédiennes de la Compagnie briochine La Folle pensée. J’ai travaillé un an avec Delphine Simon, qui est l’une des Sea girls, et deux ans avec la merveilleuse Jeanne François. Parallèlement, je suis entrée au Lycée de Tréguier, où le théâtre était un ‘enseignement obligatoire avec coefficient 7 au bac. Ces cours étaient encadrés par Annie Lucas, metteur en Scène, également membre de La Folle pensée. Ce que j’ai appris avec la Folle Pensée est aujourd’hui à la base de ma façon de penser le théâtre”.

 6-Sa formation de comédienne : “Après le bac, j’ai étudié avec Jacqueline Resmond pendant un an au Conservatoire National de Région de Rennes tout en suivant les cours de la fac de Villejean-Rennes 2, en Arts du spectacle, puis en Etudes théâtrales. J’ai terminé ma licence à la Sorbonne Nouvelle, Paris III, et suis entrée en même temps à l’Ecole du one-man-show du Bout pour deux ans. J’ai pris des cours d’ecriture et de jeu avec Christophe Zinc et Alexandre Delimoges, mais ce sont les cours d’impro d’Emilie Pfeffer (Ndlr : actuellement dans le spectacle d’impro BLA BLA*, au Bout jusqu’au juin) qui ont particulièrement retenu mon attention. J’ai adoré ça. J’y ai croisé la plupart de la troupe originale Les Colocataires, ou encore, Gaspard Proust même si je ne suis pas sûre qu’il se souvienne de moi ! Enfin, j’ai suivi un petit stage de Déclamation Baroque avec le comédien et metteur en scène Benjamin Lazar, qui a inspiré le tout premier sketch de mon spectacle”.

 7-Et ses parents dans tout ça ? “Ma maman, agent du Trésor Public et mon papa, ingénieur ont très bien accepté le fait que je veuille faire de la scène. C’est même eux qui m’ont trouvé ma toute première formation : l’option théâtre obligatoire au Lycée de Tréguier, à 45 minutes de chez moi. Ça impliquait de partir en internat à 15 ans…Mon frère, ma sœur et moi, avons la chance d’avoir des parents qui nous soutiennent énormément. Mon frère joue de la musique dans un groupe génial qui s’appelle les Wankin’Noodles, dont l’album vient de sortir (Ndlr : Tu dormiras seule ce soir) et ma sœur parcourt le monde. Après un an aux Etats-Unis et six mois en Argentine, elle part à la fin du mois s’installer trois ans au Mexique”.

8-Les humoristes qui lui ont donné envie de faire de la scène. “Les Robins des bois, Valérie Lemercier, Florence Foresti, Robin… tout ! Depuis peu je découvre Desproges. Mon frère m’a tout mis sur mon I-pod, j’écoute quand je suis dans le train, et je rigole toute seule. Parmi les gens qui me font beaucoup rire, il y a aussi Jeanne Cherhal, Vincent Delerm, ou les illustratrices Pénélope Bagieu et Margaux Motin

9-Pourquoi faire un one-woman-show plutôt que de jouer en troupe ? “Je ne crois pas m’être lancée dans l’humour pour jouer seule. J’ai remplacé quatre mois une comédienne (arrêtée pour congé maternité) du spectacle d’impro BLA BLA, et j’ai adoré. Etre sur scène à plusieurs, apprendre à s’effacer, ou savoir quand arrive notre moment, l’écoute, tout ça, c’est des choses que j’avais un peu oubliées. Quand on est seule on doit prendre toute la place. Apprendre à se reposer sur les autres, c’est bien aussi…surtout quand les partenaires de jeu sont aussi fortes que Coralie Lascoux et Emilie Pfeffer ! Parfois, je m’arrêtais de jouer et devenais complètement spectatrice de leur talent ! J’ai beaucoup évolué, tant dans mon jeu que dans mon imaginaire, en impro, mais aussi dans mon one. J’ai gagné en ouverture, en fluidité, en écoute. Si je n’avais pas eu cette expérience avec BLA BLA, je n’aurais pas été sélectionnée pour le Festival Humour En Capitales. L’esprit de troupe, je le découvre également à travers mon collectif de spectacles à domicile, dont les humoristes Candiie et Carole Guisnel font partie, ainsi que des chanteuses, slameurs, rappeurs. Nous sommes une sorte de famille”.

10-Les humoristes de sa génération qu’elle apprécie: “J’aime beaucoup, évidemment, Candiie et Carole Guisnel… je suis toujours admirative de les voir jouer, et toujours de me dire ” Hé, c’est mes copines !”. Je pense avoir vu leurs spectacles mille fois, et pourtant, je ris à chaque fois. C’est très fort, je crois, et très représentatif de leur talent. Christine Berrou, aussi. C’est un peu mon idole. Je trouve son travail, fin, intelligent, et surtout, drôoole. Je trouve ça compliqué de citer des noms parce que, forcément, il y a une grosse partie liée à l’affectif…Yacine me fait beaucoup rire. Je vais en oublier plein mais…Marie Desroles, Romain Cheylan, Bérengère Krief, Anne-Sophie Girard, Nadia Roz, Seb Mellia, Olivia Moore, Kyan Khojandi, Sanaka, Shirley … et mes deux copines Samia et Emma !!! très fière d’être sélectionnée avec elles, Paco, et Alban. Pour les autres, j’ai hâte de les rencontrer !”

11-Derniers shows vus et adorés : “Franchement, tous les gens cités, faut ABSOLUMENT tous aller les voir en spectacle. Mais allez voir BLABLA*. j’y suis retournée en spectatrice récemment et j’ai adoré. Et puis Candiie, en juin au Montmartre Galabru... Elle est tellement drôle !”.

12-Ce qu’elle attend de la soirée au Caveau de la République: “Pas grand chose. Pour moi, c’est déjà gagné d’arriver en finale, avec des gens si talentueux. C’est pile poil le tremplin qui me fallait pour aborder Avignon.”.

13-Dans cinq ans elle sera : “Dans une salle remplie où les gens rient ou en vacances, avec une glace vanille à la main”.

14-Et si Leblogfemmequirit lui offrait un dîner en tête à tête dans un grand resto avec son humoriste préféré(e)…: “Oh, je pense que je choisirais Florence Foresti”.

Où applaudir Marine Baousson : Au Sonar(t), à Paris : les 8 et 22 juin. Au Temple, à Paris : le 15 juin. Au Théâtre de la Porte Saint-Michel, à Avignon : du 7 au 28 juillet tous les jours à 16h45.

*Blabla’, premier magazine féminin théâtral et improvisé, tous les 2èmes et 4èmes vendredis et samedis de chaque mois, à 20h15 jusqu’au 23 juin au Bout.

Samia Orosemane

Samia Orosemane est une fille rigolote et chaleureuse qui voudrait être noire. J’avais déjà entendu cet air-là chez Nougaro ou Nino Ferrer mais jamais sur scène et à travers la voix d’une jeune femme dont les parents sont tunisiens. Pour Samia, vouloir être noire, c’est une évidence. Comme celle qui lui a fait épouser un Martiniquais au grand dam de ses parents qui la voyaient dans d’autres bras et d’autres draps. On comprend d’emblée qu’on a à faire à un personnage aux en couleurs avant même d’avoir vu les mètres de wax (tissu africain dans lequel on taille des boubous, entre autres) dont Samia Orosemane se pare à la ville comme à la scène. Avant de vouloir être noire, Samia a voulu être comédienne, et trouver l’occasion qui lui permettrait de changer de peau, de couleur et de vie autant de fois qu’elle en aurait envie. C’est sur les bancs du collège Romain Rolland de Clichy-sous-Bois qu’est née sa vocation. En découvrant Molière en classe de 6ème, Samia ressent ses premières émotions de comédienne. Elle s’inscrira à l’atelier théâtre du collège puis du lycée jusqu’à la fin de sa scolarité. En 2008, elle écrit ses premiers sketches qui lui valent de faire la première partie de Phil Darwin. Aujour’d’hui encore, elle n’en revient pas de figurer dans la sélection des nouveaux talents d’Humour en Capitales. “Je croyais que c’était comme dans d’autres festivals…et j’ai posé des questions à Waly Dia, lauréat du Prix de l’an dernier et il m’a rassurée en disant qu’il ne connaissait personne et avait été repéré pour ses sketches et pas par copinage”.

Ce qu’il faut savoir sur Samia Orosemane, 31 ans, comédienne.

1-Elle est originaire de : “Je suis née à Paris dans le 19ème, j’ai grandi à Clichy-sous-Bois et vis actuellement à Bobigny”.

2-Le 29 mai, elle jouera le sketch : “Du restaurant Loubavitch,  une histoire vraie que j’aime beaucoup car elle rassemble. Ce sketch est extrait de Femme de couleurs, le one-woman-show que je joue actuellement au Popul’air du Reinitas Ménilmontant  tous les mardis à 20h et, à partir de septembre, tous les lundis et mardis”.

3-Son show intégral : “Je raconte que jai toujours rêvé d’être noire. Je parle du désespoir de ma mère tunisienne quand je lui ai présenté mon fiancé martiniquais. Je joue bien sûr le premier sketch qui a lancé les autres : celui d’une femme noire qui monte dans un bus et bouscule par inadvertance un homme qui s’en plaint…”.

4-Son humour c’est : “Mon humour est un humour un peu “Bisounours”, un humour principalement gentil, visant à apporter des messages positifs. Ce qui me motive c’est le fait de partager du rire et du bonheur avec les gens, et surtout de créer l’alternative. Mon show est sans vulgarité et sans insultes afin que tout le monde puisse y assister sans gêne en famille”.

5-Ce qui la fait rire : “J’aime l’humour intelligent et porteur de messages. Rire c’est bien mais faire passer des messages c’est pas mal aussi et l’humour est un formidable outil pour ça”.

5-Ce qui a encouragé sa vocation : “J’ai commencé la scène par une impro à un atelier au collège, j’ai réussi à verser quelques larmes et là, j’ai réalisé que c’était ce métier que je voulais exercer. Alors j’ai participé aux ateliers théâtre durant tout ma scolarité, puis à celui d’André Valverde à Livry-Gargan, enfin, me suis inscrite aux Conservatoires d’Art Dramatique des 1er et 11 ème arrodissements de Paris, de 2000 à 2002”.

7-Et ses parents dans tout ça ? “Je suis la fille d’un épicier et d’une mère exerçant le plus beau métier du monde: celui d’éduquer ses enfants. Mes parents pensaient comme la majorité des gens, que le théâtre n’est pas un vrai métier, qu’il fallait absolument que je poursuive de hautes études pour avoir un métier sérieux. Aujourd’hui, ils tiennent un autre discours et sont tellement fiers que maman distribue des flyers à toutes ses amies et papa raconte mes exploits au pays !”.

8-Les humoristes qui lui ont donné envie de faire de la scène : ” J’aime Pie Tshibanda, un conteur congolais dont la façon de conter l’histoire du Congo avec la Belgique m’inspire. J’aime beaucoup Rachid Badouri. J’aime le premier spectacle de Gad Elmaleh Décalages, mon sketch préféré c’est Abdrazak Elmerhaoui; Phil Darwin et son sketch du resto; le spectacle entier de Florence Foresti me fait mourir de rire! J’aime beaucoup Dieudonné, même si c’est pas très bien vu. C’est un génie comme Coluche ! Dieudonné  a une pertinence dans les propos et fait rire à tous les degrés de compréhension qu’on ait fait des études ou pas. Il a, comme Coluche, une très belle plume. Bon, j’aimerais qu’il change un peu de thèmes.

9-Les femmes humoristes qui lui donnent envie d’y croire: “Florence Foresti, Anne Roumanoff et Muriel Robin”.

10-Pourquoi faire un one-woman-show plutôt que de jouer en troupe: “J’ai toujours été le boute-en-train de la famille et des groupes auquel je participais alors c’est naturellement que je me suis dirigée vers le one”.

11-L’humoriste qu’elle admire : Rachid Badouri!

12-Derniers shows vus et adorés : “Rachid Badouri encore! Nabil Doukali, Kinan et Samy, des copains humoristes talentueux méritant de se faire connaître, qui jouent au Popul’Air également”

13-Ce qu’elle attend de la soirée au Caveau de la République: “Juste que ce soit un bon moment de rigolade, et pourquoi pas l’occasion de toucher un plus large public”.

14-Dans cinq ans Samia Orosemane sera : “Je m’imagine sur les routes comme aujourd’hui, continuant de distribuer des sourires partout où l’on veut de moi”.

15-Et siLeblogfemmequirit lui offrait un dîner en tête à tête dans un grand resto avec son humoriste préféré(e)…:Florence Foresti !

Où applaudir Samia Orosemane : Au Théâtre Popul’Air Reinitas : tous les mardis à 20h jusqu’au 14 août. Puis à partir du septembre, les lundis et mardis à 20h.

Retrouvez demain sur leblogfemmequirit trois autres portraits des sélectionnés :  Paco Perez, Fary Brito, Antoine Schoumsky, Augustin Shakelpopoulos, Emma Gattuso et Alban Ivanov.

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