Rire avec Elles, L’humour au féminin(3/2):Nadia Roz et Orély Sardet


Au 3ème jour du Festival Rire avec Elles, ça commence sérieusement à bouger. Orély Sardet a livré une excellente  prestation et conquis le public mais la tornade Nadia Roz, passée juste après elle, l’a retourné en sa faveur. Valentine Revel, qui a ouvert le bal, était nettement en dessous de ses deux consœurs malgré son aisance sur scène. La salle était pleine et plus chaleureuse que lundi, soir d’ouverture du Festival. Du coup, Léa Lando maîtresse de cérémonie s’est sentie elle aussi plus à l’aise et portée par le public. Ce dernier ne mesure pas encore combien cette fille est douée…on aura le temps de reparler d’elle. La compétition devient très intéressante. Lundi, Emilie Deletrez m’avait vraiment emballée et mardi, j’applaudissais à tout rompre La Bajon. Mercredi, belle surprise en découvrant le show d‘Orély Sardet. Quant à Nadia Roz, j’adore ce qu’elle fait : c’est brillant.

                                              NADIA ROZ , HUMORISTE HAUTE EN COULEUR

Nadia Roz en équilibre entre le Roz et le noir.

Je connaissais le rose pâle ou rose dragée, le rose pink, le rose bonbon, le rose YSL, le rose magenta, le rose fuchsia, le rose cuisse de nymphe émue, le rose Tagada, le rose Bibliothèque de mon enfance, le rose Panthère de Blake Edwards, le rose pourpre du Caire cher à Woody Allen… Nadia Roz m’a fait découvrir le rose Roz, couleur intense, pure et brillante. Pas comme un diamant (trop clinquant !) ni comme un soleil (trop brûlant)…Nadia Roz a inventé un rose qui brille comme son regard de jeune femme curieuse qui s’interroge sur la société dans laquelle elle vit. Alors Nadia Roz, du haut de ses 29 ans, voit la vie en rose oui, mais sans en oublier les épines. J’aime son invitation à rire, d’un rire qui rassemble sans pour autant céder à la facilité, à la mode, à la paresse.  Nadia Roz propose qu’on rie AVEC elle et non contre les autres ou sans les autres.

                                                             Nadia Roz, une espèce chromatique protégée

A la voir si haute en couleur (Nadia porte du rose à tous les étages : serre-tête ou foulard, chemise, pantalon, Converse à paillettes),  je redoutais, au départ, d’être enrôlée au pays de Candy. Fausse piste. Aucun risque de flirter avec le mièvre, le sirupeux, le trop sucré gerbatoire. D’entrée de sketch, la comédienne règle son compte à un bonbec très célèbre (cancérigène, selon elle) comme pour mieux faire comprendre qu’elle ne frayera pas avec ce colorant-là. Si Nadia Roz repeint les choses en rose ça n’est donc pas pour les enjoliver mais pour agir sur elles comme une sorte de révélateur. Le ton Roz est intelligent, vif et toujours servi par une écriture maîtrisée. Et tellement joyeuse ! De même qu’il existe un rouge Valentino, du nom du couturier italien, un rouge Hermès, un bleu Klein… il existe désormais une nouvelle espèce chromatique protégée : le rose Roz du nom de cette show-woman qui réunit toutes les qualités du genre : écriture, jeu, chant, imitation, danse et répartie.

Alors c’est quoi ce rose Roz ? L’univers de Nadia Roz (« c’est mon vrai pseudo », précise-t-elle), c’est une sorte de bonbon géant dans lequel on est invité à mordre sans précaution ni retenue. A l’intérieur, sous la couche de guimauve bien moelleuse, quelque chose pique, résiste, gratte la langue et perturbe le palais comme pour nous faire regretter notre gourmandise et notre naïveté à ne croire que ce qu’on voit. Est-ce du poivre ? De l’aïl, du piment, des cailloux ? Non, juste des morceaux de miroir pilé. Pourquoi un miroir ? Parce qu’il n’y a pas mieux qu’un miroir pour réfléchir, forcément.

Chaque personnage de Nadia Roz invite le spectateur à réfléchir en posant, mine de rien, une question sur notre société, en direction des femmes souvent mais pas uniquement. Des interrogations que la comédienne n’inscrit pas pour autant sur un cahier de doléances féministes. Pas son genre de donner des leçons. Mais à travers les portraits qu’elle brosse, il y a une photo de notre société et c’est réjouissant de voir et d’entendre enfin une artiste aborder et saisir son époque. Le public du Ranelagh ne s’est pas trompé, qui a applaudi chacun des ses personnages, chacune des répliques et s’est laissé entraîner joyeusement dans le monde de Nadia. 

     «Le voile, c’est comme la mini-jupe, si on voit les poils, c’est que c’est trop court !»

La jeune femme nous a d’abord entraînés à Guantanameuf, académie-usine qui fabrique des mannequins, où l’on glorifie les silhouettes de «Paris Hilton, Kate Moss et de réfugiés du Darfour». La pose de prothèse mammaire est comprise dans le forfait, «les seins sont en PIP et les bouches en PIP». PIP pour Poly Implant Prothèse, ça vous rappelle quelque chose ? Les candidates à la recherche du corps parfait sont à mourir de rire. Je devrais dire «pisser» de rire puisque l’une d’entre elles peine à se contenir après avoir avalé quatre litres d’eau en vue d’en éliminer autant. Les régimes sont à la mesure du projet : loufoques et forcément dangereux. Substances illicites, graines…impossible de tout dire car : «si ceci se sait, ces soins sont sans succès !»

Cristina Cordula, grande prêtresse du relooking sur M6 et Téva (que Bérengère Krief, amie de Nadia Roz, convoque également dans son show au Point Virgule) est évidemment présente pour prodiguer les meilleurs conseils. L’occasion pour Nadia Roz de révéler ses talents d’imitatrice. Mais ce sont plutôt les paroles de sa tante Zumeta que j’ai bues avec délice et sans modération. En femme d’affaires avisée, Zumeta, qui porte le foulard, est devenue coach sportif de stars (Madonna, Victoria Beckham) afin de s’assurer de «garder la ligne et un compte en banque ». On ne saura rien de sa méthode dispensée à la Madone  et tant mieux, car je trouve qu’elle ressemble de plus en plus à Jimmy Gavroche star du catch !.On a droit en revanche et dans les détails, à celle qu’elle destine à « la femme domestique » pour « lui sculpter un corps de narguilé ».

La femme domestique ? Hum,hum…vous sentez les épines pointer derrière le rose de la Roz ?  La femme domestique, c’est cette femme qui «n’ a pas le temps de s’occuper de sa condition physique… ni de sa condition de femme tout court ». Zumeta l’assure de pouvoir regagner la plus fittée des silhouettes grâce à un «fer du passé»(ancêtre de notre centrale vapeur) et tous les objets destinés à tenir une maison qui valent bien l’usage des haltères, du vélo ou du rameur. Ces objets du quotidien Nadia Roz les détourne avec poésie et acidité à la fois. Après la leçon de Zumeta, on ne regardera plus les couscoussières de la même façon. Qui aurait imaginé qu’on pouvait assouplir son bassin en repassant des chemises ? A raison de dix par jour, on peut espérer concurrencer Zumeta qui livre en fin de skech le secret de sa ligne que je ne dévoilerai pas. A vous d’aller voir cette femme qui proclame n’être «ni pull ni chemise», au TempleNadia Roz joue les week-ends.

Nadia Roz maîtrise l’art de la chute et de la sortie de sketch. Chaque geste, chaque réplique, chaque regard…tout est pensé, pesé, calibré,  chorégraphié et habilement mis en scène. Elle a surtout l’art de la pirouette et du rebond ce qui est la qualité des grands de la scène. Le foulard de Zumeta glisse ? Aussitôt, Nadia Roz lui fait dire : « Oh, je perds mon foulard ! Je m’émancipe ?» avant d’enchaîner sur l’une des plus brillantes répliques du show : «Attention, le voile, c’est comme la mini jupe, si on voit les poils, c’est que c’est trop court !». 

Guantanameuf, Zumeta sont des sketches absolument irrésitibles tout comme le cinéma de Nadia (“Je m’ fais des films”), séquence  dans laquelle on sent l’amour sincère qu’elle a pour le grand écran et surtout la connaissance qu’elle en a. On se repassera en boucle son film boullywoodien (oui, ça s’écrit comme ça). Nadia danse et chante façon Bollywood sur des paroles qui font apprécier les samoussas pour d’autres raisons que gustatives. (Saluons au passage l’apport artistique de Florentine Houdinière à toutes les parties dansées). Et quand enfin Nadia Roz nous emmène chez Disney dans la maison de Blanche Neige, on se dit que cette fille a tout compris de l’art de faire passer des messages essentiels sans donner de leçons. Car au terme de sa prestation de trente minutes, la belle a évoqué, mine de rien la condition des femmes rivées à leur foyer,  femmes sans voix mais pas sans voile (réel ou imaginaire, pour Yasmine comme pour Géraldine), la dictature de la minceur et le business qu’elle génère, le partage des tâches et les violences faites aux femmes…Et  vous n’avez pas vu le reste de son show où l’emploi des jeunes, le chômage (sa cousine chercheuse d’emploi est impayable, à tous les sens du terme!), …et toutes les questions qui préoccupent sa génération sont traitées avec la même fausse légèreté.  On sent son plaisir évident à jouer  et sa prétention légitime à dire des choses essentielles.C’est joyeux, c’est festif et toujours délicatement amené, c’est drôlement drôle.

D’Orély Sardet, je ne connaissais que le sketch du Téléphone arabe qui circule sur le Net, j’étais donc très impatiente de la découvrir sur scène. D’autant que je l’avais rencontrée il y a deux semaines et qu’elle m’avait fait «bonne impression». Sur mon carnet j’avais noté : Orély Sardet, exigeance-pérsévérance-voix-distance. J’attendais donc de voir si tout ce que j’avais perçu d’elle se retrouverait sur la scène du Ranelagh. J’ai été très joyeusement surprise par ses textes, ses propos et sa présence scénique. Et puis, c’est un peu mon obsession, je suis sensible au travail des artistes qui parlent de leur époque. Quel que soit le prisme choisi, ça m’interpelle et m’émeut plus qu’autre chose.

Aussi, quand elle a ouvert son show sur le récit de sa Première fois, Orély Sardet m’a fait un peu peur. Ayant vu récemment la pièce Ma première fois au Théâtre Michel où quatre comédiens déroulent le récit intime de leur dépucelage, je n’attendais rien de nouveau. J’avais tort car la Picarde a bien évoqué sa première fois mais pas celle à laquelle on s’attend de façon trop évidente. Un détournement qui m’a ramenée à ma première intuition: Orély Sardet est une artiste exigeante.

Orély Sardet a l’art de balader le spectateur et de lui faire croire qu’elle l’emmène sur un terrain pour mieux le diriger vers ses propres sentiers. L’essence même du divertissement. Une façon très habile de le préparer à entendre des choses sinon inédites rares dans les shows, comme son homosexualité et son tout récent statut de mère. De mémoire de spectatrice, je ne me souviens pas avoir entendu beaucoup d’artistes évoquer ce sujet sur scène – à part peut-être pour s’en moquer- alors que tant d’autres étalent ad nauseum leurs aventures hétérosexuelles plus fantasmées d’ailleurs que réelles. Laurent Ruquier, à l’époque où il faisait du one-man et qu’il était mis en scène par Légitimus (ça doit être dans Enfin gentil ! Ou Toujours gentil) avait évoqué ses préférences dans son spectacle. Je n’ai pas l’impression qu’il ait fait des émules. Peu d’artistes traitent cette question à part peut-être Océanerosemarie dont je ne connais pas encore le travail mais que j’irai voir dans La lesbienne invisible.

«A quoi sert un pénis à part mesurer la profondeur d’une cruche ?»

Mais avant d’arriver à ce propos-là et à l’homoparentalité, Orély Sardet offre un savoureux skech sur le dictionnaire qu’elle nous invite à fréquenter plus souvent. «Ouvrez le dico, lance-t-elle comme une injonction, relevez le niveau !» avant d’égrener un chapelet d’expressions qu’elle décortique avec un bon sens, une logique et une légèreté que n’aurait pas reniées Raymond Devos. Orély Sardet s’étonne de trouver dans le dico l’Accouchement avant la Conception, l’Œuf avant la Poule…et s’autorise au passage quelques belles définitions comme celle du Taser : “instrument qui permet de faire passer le courant entre la police et la jeunesse”. Cravate? “Accessoire qui permet d’indiquer la direction du cerveau de l’homme”. Contraception ? “Ejaculation faciale ?”. Elle n’évite pas le passage obligé par le jeu de mots un peu grivois mais toujours efficace : «Napoléon vaincu ? J’ai cru qu’il était pluri-anal !». J’ai eu un doute quand elle s’est attaquée à l’adjectif concupiscent. Il me semble avoir déjà entendu cette analyse chez d’autres comédiens d’une autre génération, à commencer par Francis Blanche qui disait : «Con-cu-piscent, ce n’est pas un mot, c’est un rébus!». Alors je ne sais plus si je l’ai entendu chez Devos, Desproges, Eric&Ramzy…mais ce concupiscent me dit quelque chose. Si vous lisez ce post et que vous avez une idée…n’hésitez pas à m’en faire part.

Cet exercice sur le dico et sur la langue est parfaitement taillé pour Orély Sardet. Forcément quand on s’appelle Orély et que votre nom contient l’oralité, mieux vaut ne pas avoir la langue dans sa poche et savoir manier celle de Molière avec finesse. Tiens d’ailleurs, pourquoi s’appelle-t-elle Orély ? Aux Etats-Unis, quand elle a dit qu’elle se prénommait Aurélie, son prénom enregistré à l’Etat civil, ses interlocuteurs ont entendu «orally». Ce qui en langage officiel signifie oralement… et moins officiellement décrit ce qu’on peut faire avec sa bouche quand on la réserve à un autre usage que le boire, le manger et le parler. Se cherchant un nom de scène, Aurélie s’est remémoré cette anecdote et a francisé Orally qui est devenu Orély.

                             Son sketch sur la m/paternité fera date !

Restait donc à Orély Sardet à nous servir son grand oral, l’examen de passage qui convaincrait l’assemblée de l’inscrire durablement sur la liste des futures grandes de humour. Chaque humoriste a un sketch à ses débuts qui fait mouche, qui emporte l’adhésion et devient SA signature. Je pense très sincèrement et a priori, puisque je n’ai pas pu l’intégralité de Tronches de vie, que son skech « Je suis maman » va faire date.

Quand elle prononce cette phrase, tout le monde s’émeut un peu bébêtement. Mais aussitôt elle annonce : « j’ai laissé le boulot à ma compagne », et l’on sent le public prudent, surpris peut-être inquiet voire déçu ? Une fille sympa comme ça ne peut pas être gouine a dit mon voisin de derrière à sa compagne. Une réflexion qu’il a dû vite enterrer si j’en juge par les éclats de rire qui l’ont secoué jusqu’à la fin du sketch.
Direct et efficace., c’est le ton qu’Orély  Sardet choisit pour annoncer la couleur : « Un jour ma copine m’a dit : J’en ai marre des pénis » et j’ai répondu : «T’as raison, à quoi ça sert un pénis à part mesurer la profondeur d’une cruche?».

Quand j’ai entendu mon voisin de derrière s’esclaffer, j’ai compris qu’il se reconnaissait parfaitement dans l’instrument de mesure de cruches et qu’Orély Sardet avait gagné. Cette fille est maligne parce que dans la construction de son récit, elle franchit les paliers avec tact et avance toujour sle pied à moitié sur la marche pour s’en assurer la stabilité. Elle avance prudemment quand d’autres gâchent tout en mettant les deux pieds dans le plat. Regardez plutôt. Elle annonce qu’elle est mère. Le public la salue. Ah! Paf, elle se débarrasse de cette affectation, remet le public à sa place en annonçant qu’elle est lesbienne.  Oh! Le public se demande s’il y a bien eu un homme quelque part, glissé entre elle et sa compagne pour participer un peu, ne serait-ce qu’un tout p’tit peu quand même à la conception. Paf, elle lui balance : «On est allées en Belgique, au pays de la moule pour faire une insémination artificielle». Quant au sexe de l’enfant découvert lors de l’échographie, là encore la comédienne trouve LA phrase efficace : «C’est la première fois que j’étais aussi excitée de voir une paire de couilles !»

La façon dont Orély Sardet tisse l’histoire de son couple, de la rencontre avec Nathalie au projet parental en passant par le Pacs, la maison…est à la fois tendre et cocasse. Et tout est toujours impeccablement amené. Au moment où l’on se demande qui dans le couple de lesbiennes fait le lesbien, Orély Sardet annonce «C’est moi qui porte la culotte. Vous avez devant vous un chef de famille qui se respecte.». A partir de là, la comédiene réussit un tour de force extraordinaire : raconter avec son corps de femme et son identité de femme, son angoisse naissante d’homme. Ce n’est pas parce qu’elle est chef de famille qu’elle doit “jouer” l’homme, mais simplement parce qu’elle comprend très vite que l’homme c’est tout simplement celui qui ne porte pas les enfants. Et doit donc supporter tout le reste.

Le temps qu’on débrouille tout cela, Orély Sardet est déjà loin et vit à la fois les angoisses des deux genres. La narration du parcours pré et post-partum (échographie,prise de poids, faim, allaitement, éructation, flatulences, pilosité, contractions, accouchement…) est dramatiquement exceptionnelle. Et l’on doit saluer la mise en scène de Nathalie Stella qui se trouve également être la compagne d’Orély et donc l’heureuse maman à qui l’auteur fait dire «J’aimerais bien l’allaiter, mais j’ai peur de faire bouillir le téton ! ».

J’avais déjà entendu des humoristes hommes parler de paternité et, bien sûr, vu le Mother Fucker de Foresti, mais Sardet signe et ouvre une troisieme voie. Elle est dans l’entre-deux genres émotionnel et corporel et ça donne quelque chose d’absolument hilarant. Face à la grossesse de la femme qu’ils aiment, certains hommes en perdent leur latin et leur courage; Orély, elle, perd son genre et se transforme en espèce d’être angoissé qui emprunte aux deux sexes ses caprices, ses forces, ses faiblesses («Elle avait tellement grossi qu’à la fin, je la faisais rouler!»), sa lâcheté, sa mauvaise foi («Je n’vais pas dire qu’elle pétait, ça s’dit pas…Elle éternuait dans ses vêtements») qui comme chacun sait se retrouvent d’égale façon chez les hommes et les femmes. Une manière, pour Orély Sardet de nous rappeler que face à ce chamboulement qu’est la maternité, nous sommes toutes et tous susceptibles d’avoir mauvais genre.

Orély Sardet tourne beaucoup en province et pas encore à Paris. J’espère que son tour des régions lui fera apportera la reconnaissance et le succès suffisants pour conquérir les bonnes salles parisiennes qu’elle mérite. Elle sera le 11 avril à Rouen au Théâtre Charles Dulin en première partie du spectacle d’Alex Lutz, parrain de Rire avec Elles.


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