Le DVD Foresti Party, on l’achète ou pas ?

Le DVD FORESTI PARTY, est-il un méga-show ou le mégalo-show de l’humoriste qui prévoit de remonter sur scène en septembre 2014 et rêve de faire de la radio ?

Il y a quelques semaines, j’ai été invitée à TF1 pour découvrir sur grand écran le DVD “FORESTI PARTY”. N’ayant vu Florence Foresti ni à Bercy ni au cinéma -où la dernière de son show a été diffusée en direct le 23 septembre-, c’est avec une certaine joie que je me suis rendue Quai du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt. J’attendais beaucoup de ce spectacle qui a réuni huit soirs à Lyon et à Paris plus de 11 000 personnes à chaque date et rassemblé 82.000 cinéspectateurs dans 250 salles. J’ai passé un excellent moment que seules mes prises de notes ont perturbé. Foresti, qui ne cesse dans l’interview qui suit de répéter qu’elle est fainéante, a produit un travail de titan. Des sketches, des numéros, de la video, des chansons, de la danse et même de la pole dance…Florence Foresti a fait de  Tony Garnier et Bercy une giga scène de cabaret et exploité au mieux la notion de spectacle vivant. Elle a vu grand et s’est fait plaisir et le plaisir est partagé. Son show est brillant au point que j’ai failli applaudir l’écran de cet auditorium. J’ai envié tous ceux et celles qui avaient eu la chance de participer en live à cette communion unique. Et puis, je l’avoue, j’ai été assez émue que FF parle du blogfemmequirit en ces termes : “Ah, femme qui rit ! Ça existe donc ! D’ailleurs vous parlez souvent de moi. J’aime bien ça, j’aime beaucoup ! Remarque, si je n’étais pas dans femmequirit, ce serait inquiétant!”

“Je n’en ai jamais assez de la comédie” (© André D).

LEBLOGFEMMEQUIRIT. En annonçant que vous alliez “faire Bercy”, vous avez à plusieurs reprises affirmé que c’était suite à un concert de George Michael dans cette salle qu’est née l’envie de l’investir. Est-ce la véritable raison qui vous a fait jouer dans un espace habituellent dédié aux concerts et aux événements sportifs ?

FLORENCE FORESTI. Oui, enfin, George Michael, c’est une anecdote. C’est surtout parce que je n’avais pas envie de me limiter au stand up et que j’avais très envie d’utiliser tout ce qui est à ma portée pour faire de la comédie parce que je n’en ai jamais assez de la comédie. J’adore ça ! Vous le savez certainement déjà; et donc ce show rendait possible le mariage de la video, du stand up, de la chanson et de la danse… ce qui est passionnant pour une artiste. J’avais envie de toucher à tout, comme on dit.

LBFQR. Et quelle impression cela fait-il de “faire Bercy” ?

Sonia Lacen dans The Voice.

F.F. Oh ben, vous n’avez qu’à le faire, vous verrez ! Des gens extraordinaires m’ont aidée et ont réalisé tous mes désirs. Il m’a suffi de me tourner vers mes envies. La pole dance pour moi, c’était tellement épatant de voir des femmes faire ce qu’elles font là que j’avais envie de les mettre en valeur. Sonia Lacen est une chanteuse que j’avais trouvée époustouflante dans The Voice et j’ai eu envie de la revoir. J’essaie de me faire plaisir en montant le spectacle que j’ai envie de voir et  je ne me donne aucune limite. Je fais ce que j’ai envie de voir en tant que spectatrice.

“ON SE REND COMPTE QUE LA VIE N’A PAS DE SENS SI ON N’EST PAS DANS LA CRÉATION ET DANS LE TRAVAIL”.

LBFQR. Vous avez fait un triomphe avec votre précédent show Mother Fucker (2010), très peu de temps après, on vous a vue au cinéma dans Hollywoo (Ndlr : sorti en décembre 2011, le film totalise plus de 2 millions d’entrées). J’ai été étonnée qu’après ces deux succès on vous revoie aussi vite vu l’envergure des projets. Comment faites-vous pour vous renouveler aussi vite ?

F.F. Euh, comment ça s’est passé entre Mother Fucker et Bercy ? En général, quand je termine quelque chose, je me dis :“Oh, putain je vais enfin pouvoir me reposer!”. Et puis comme tout le monde, au bout d’un mois ou deux, comme quand on prend des vacances trop longues, on se rend compte que la vie n’a pas de sens si on n’est pas dans la création ou dans le travail. Je crois que c’est le cas de tous les gens qui aiment leur métier. Il me fallait donc un projet auquel tout de suite me raccrocher comme c’est le cas maintenant…Si vous avez des idées post-Bercy à me proposer, sinon je commence à faire beaucoup de couture et c’est mauvais signe. Le mieux, dans mon cas, c’est de prendre une échéance. J’ai demandé à mon producteur de louer Bercy et je me suis dit que j’allais m’y mettre comme un enfant qui a des devoirs et qui est obligé de les faire. Voilà comment je fais pour me renouveler. Ce n’est pas très clair, hein ?

Foresti a vu grand même pour l’avion de Barbie (photo André D)

LBFQR. Si, si ça va …
F.F. C’est-à-dire que je me fixe un défi et je suis obligée de le tenir parce qu’il y a des gens qui malheureusement paient pour venir me voir et que je ne peux pas me défiler.

Kyan Khojandi.

LBFQR. Mais ça veut dire également que vous nous avez habitués à un rendez-vous bisannuel et qu’on s’attend donc à vous revoir sur scène en 2014…

F.F. Normalement en 2014, oui. Vous avez tout à fait raison, septembre 2014…et même peut-être avant si je m’ennuie (rires). Il est évident que ce ne sera pas avec ce même type de projet. Des gens m’ont dit : “Oh, mais qu’est-ce que vous allez faire après Bercy  ?” parce que c’est un projet de grande envergure, mais je crois que l’idée n’était pas tellement d’entrer dans un nouveau truc et d’installer des rendez-vous avec ce type de spectacle. Aujourd’hui, l’idée c’est de revenir soit seule en scène soit à d’autres activités qui permettent encore de jouer la comédie.

“TOUT MON SPECTACLE DE BERCY A ÉTÉ ÉCRIT SUR MON BLACKBERRY”.

LBFQR. Comment travaillez-vous ? Vous prenez des notes, vous vous enregistrez ?

F.F. Je travaille d’une manière très chaotique car je ne suis pas méthodologique. Je ne suis pas appliquée comme je devrais l’être et j’avoue que l’écriture est un peu laborieuse chez moi. J’écris sur mon BlackBerry. Ce qui est ridicule ! On se demande comment on peut avoir un spectacle de deux heures sur un BlackBerry et pourtant je crois que tout Bercy est sur mon BlackBerry. J’ai le sentiment que quand je trouve une idée et que je pense qu’elle est bonne, je la fixe et en général, mon cerveau la fixe. Je pense que mon cerveau décide de développer une idée  quand elle vaut le coup et le reste ne résiste pas à la mémoire. Dès que j’ai la moindre petite inspiration je la note parce que je ne suis pas très prolixe donc les moindres idées que j’ai, j’essaie de les étirer et de creuser au maximum. Voilà comment je travaille : d’une manière chaotique et très rarement. Avant Bercy, j’ai joué toute la partie de stand up au Théâtre de La Clarté à Boulogne devant 120 personnes et ç’a été très très dur pour moi. Bizarrement, c’était beaucoup plus dur de jouer devant 120 personnes que devant 11 000 à Bercy. C’est complètement con mais c’est comme ça. En fait, ce qui me permet d’avancer le plus c’est le public mais ça, je ne suis pas la seule à travailler comme ça. Beaucoup d’humoristes travaillent comme ça parce qu’on est des fainéants. Le meilleur retour c’est le public, c’est lui qui vous dit ce qu’il faut garder ou jeter parce que le verdict est sans appel dans l’humour. Voilà comment je travaille grâce à lui.

LBFQR. Adjani dont vous avez fait une  parodie mémorable dans “On n’est pas couché” et qui est à nouveau dans ce spectacle, vous a appelée il y a quelques années pour vous féliciter. Qu’en est-il  des autres personnalités que vous avez “réunies” dans votre show comme Marion Cotillard, par exemple ?

F.F.  Ah, non, elle va p’t’être chercher à me casser la gueule ! Shakira a autre chose à foutre. Non, elles ont autre chose à faire, enfin,  j’espère pour eux…Non, non, je suis tranquille de ce côté-là.

“J’AVAIS ENVIE DE FAIRE QUELQUE CHOSE QUI N’AVAIT JAMAIS ÉTÉ FAIT”.

LBFQR. Le show du 23 septembre, votre dernière date, a été retransmis en direct dans 250 salles de cinéma et a rassemblé 82 000 spectateurs, un vrai record. Comment est venue l’idée de cette retransmission en live ?

Photo d’André D.

F.F. On savait qu’on ne jouerait ce spectacle qu’à Lyon et Paris parce que son installation représentait des contraintes de production. Avec autant de gens sur scène (Ndlr : 4 comédiens, 31 danseurs, 5 pole dancers…)  on ne pouvait pas l’amener partout en France et puis… l’avion de Barbie était trop gros, je plaisante. Dès le début, on a cherché le moyen de montrer ce spectacle ailleurs que dans ces deux villes. Evidemment, la télévision vient tout de suite à l’esprit mais comme je suis un peu chiante et un peu con, j’avais envie de faire quelque chose qui n’avait jamais été fait. L’idée avait été de faire carrément un film qui sorte au cinéma : un mélange de making of et de spectacle. J’avais vu très grand et puis on s’est réajusté à quelque chose de plus crédible et de plus adapté aux demandes des gens, en l’occurrence cette fameuse diffusion en direct dans les salles de cinéma. On sait que ce mode de diffusion existe depuis quelques années avec l’opéra et les grands événements mondiaux et on s’est dit que c’était une bonne idée. Et, en effet, les gens ont suivi. Moi, je n’étais pas sûre de ça du tout parce que moi-même en tant que spectatrice je crois que j’aurais du mal à aller voir un spectacle au cinéma. Et finalement ils m’ont donné envie d’essayer. Il y a eu de très bons résultats.

“J’AI TRÈS ENVIE DE REFAIRE DE LA TÉLÉ ET RÉFLÉCHIS À LA MEILLEURE MANIÈRE DE LE FAIRE CAR JE N’AIME PAS L’ÉCHEC”

LBFQR. Votre show comporte pas mal de références à la télé (votre version de Bref qui devient Brève, une apparition de Jean-Marc Généreux de Danse avec les stars…) envisagez-vous de faire un programme court à la télé ?

F.F. Ce sera un programme long, je pense (rires). J’ai très envie de refaire de la télé et je réfléchis toujours à la meilleure manière de le faire parce que je n’aime pas l’échec. Je suis un peu longue à mettre en place des projets mais quand je le fais je veux que ce soit le meilleur du monde. Donc je le ferai mais ça sera plutôt un programme long.

LBFQR. C’est un projet qu’on pourrait voir se réaliser bientôt ?

F.F. J’espère mais je suis un peu lente. Je vais m’y mettre et  j’espère que ça répondra à une attente. J’adore la télé ! Elle m’a bercée et continue à me bercer. J’aime aussi la télévision américaine. Pas sous tous ses aspects mais sous certains. En tous cas la place qu’elle fait à l’humour, l’audace de certains diffuseurs. Et je pense qu’on est prêt maintenant en France pour le faire. La télé n’est pas la chose que j’ai le plus envie de parodier. J’ai envie de faire des parodies mais je trouve que c’est plus sympa de parodier le cinéma, les séries…Les  émissions de télé sont en elles-mêmes tellement enlevées en ce moment que c’est difficile de faire des parodies d’émissions qui sont fortes comme Danse avec les stars…mais tout est possible, pourquoi pas ? Peut-être que Jean-Marc Généreux et d’autres seront là. (Ndlr: elle prend la voix du juré de Danse avec les stars).

“J’AIMERAIS  FAIRE DE LA RADIO PARCE QUE J’AI ENVIE D’AVOIR PLUS DE PRISES DE POSITION SUR LA SOCIÉTÉ”.

Clémence Faure et Alice Belaïdi (© Canal Plus)

LBFQR. De plus en plus d’humoristes s’expriment à la radio, est-ce un media et un exercice qui vous attirent ?

F.F. J’aimerais bien faire de la radio mais je suis fainéante et il faut écrire très bien et très souvent et je n’ai pas ce talent-là. J’aimerais faire de la radio notamment parce que parfois j’ai envie d’avoir plus de prises de position sur la société, d’avoir des positions plus tranchées et  je pense que la radio est un bon media pour ça.

LBFQR. Votre DVD sort ces jours-ci, à quel point vous êtes vous impliquée dans sa réalisation ?

F.F. Ç’a été dur car je déteste me regarder et il faut bien se regarder pour faire le montage. J’ai beaucoup de chance car j’ai des collaborateurs en qui j’ai confiance qui s’en sont occupé pour moi. J’ai juste regardé ça entre mes mains. Pour le DVD,  je voulais un vrai documentaire et pas un simple making of. Laurent Tessier s’y est collé. C’est quelqu’un qui a déjà suivi Alain Souchon et Mathieu Chédid et fait de très bons reportages sur eux. J’avais vraiment envie de graver cette période magique qu’a été la préparation de Bercy. L’année où j’ai préparé Bercy a été l’une des plus heureuses en termes de travail parce qu’avoir toutes ces énergies autour de soi qui convergent vers un seul but,  faire rire les gens, c’est extrêmement touchant. Donc je voulais absolument qu’on mesure et qu’on grave dans la durée tout ce qu’on a fait ensemble. C’est un documentaire très beau et très joyeux. Et puis on ne s’est pas privé, on a fait aussi un petit montage de toutes mes imitations de Lady Gaga, Madonna, Adjani, Cotillard qu’on n’a pas pu garder au montage. Il faut comprendre qu’au début, on partait là-dessus mais il fallait quelque chose de très concentré et très rythmé. Franchement, il y avait tellement de matière au tournage qu’on a refait un inédit de huit minutes avec les personnages. Voilà comment j’ai contribué au DVD. J’ai essayé d’y mettre le plus de choses possibles et le plus de vérité.

 Mon avis : Evidemment qu’on achète le DVD FORESTI PARTY !  N’ayant pas vu le documentaire qui tient lieu de bonus, je n’ai pas d’avis et m’en tiendrai donc à la seule appréciation du spectacle de Foresti. C’est un vrai régal. Un méga-show dans lequel l’humoriste révèle des capacités qu’on ne lui connaissait (peut-être) pas : elle chante juste et bien, elle danse encore mieux qu’on ne le supposait. Pas de temps mort dans le déroulé des 21 sketches et numéros qui composent ce DVD. Pas d’hystérie non plus. C’est rythmé, calibré, intelligemment mené. Dans cet heureux mélange des genres, j’ai retrouvé l’enthousiasme qui habitait les shows télé de Maritie et Gilbert Carpentier dont tout le milieu audiovisuel cultive la nostalgie mais que personne n’a l’audace de reproduire. C’était joyeux, festif et à la portée de tous. Foresti n’a pas seulement donné le meilleur d’elle-même, elle a su mettre en valeur le talent d’autres artistes auxquels elle déroule un véritable tapis rouge. La chanteuse Sonia Lacen (la comédie musicale Ali Baba et plus récemment The Voice) avait déjà impressionné en chantant en duo avec Johnny, en juin 2000 à La Tour Eiffel. A Bercy, elle est exceptionelle dans la reprise de Beautiful de Christina Aguilera (extrait de l’album Stripped) sur laquelle Manuela Carneiro (vice-championne d’Europe 2008 de Pole Dance) et Marion Cramp exécutent un sublime et très artistique numéro de pole dance. Et tout aussi captivante dans son duo avec Foresti quand elles reprennent Mein Herr de Liza Minnelli (extrait de Cabaret, 1972). J’aime beaucoup Alice Belaïdi (Sophie et Sophie dans Le Grand journal) depuis que je l’ai vue incarner la petite Jbara au théâtre dans Confidences à Allah qui lui a valu un Molière en 2010. Cette fille est la vie même. Tout le contraire d’une première partie de concert ! Foresti a choisi une fille à fort tempérament avec laquelle elle fait jeu égal. C’est rare et généreux d’offrir pareille opportunité à une comédienne qui investit l’espace avec autant de charisme. Kyan Khojandi n’a pas été aussi bref que d’habitude et a incontestablement donné l’envie au public de le voir en grandeur nature et un peu plus qu’une minute et quarante secondes dans le cadre d’un écran de télé. Il groove aussi pas mal dans son numéro de meneur de revue. Ce show est une belle vitrine également pour Grégoire Ludig et David Marsais  du PalmaShow (et que l’on voit régulièrement dans Very bad blagues sur D8) qui jouent un sketch avec Alice Belaïdi et Florence Foresti. J’ai adoré  toutes les parodies (Les hommages, Beyoncé, Brève, Jean-Marc Généreux, les pubs Schweppes et J’adore de Dior). J’ai trouvé un peu long le sketch “Des gars et des filles” (Foresti-Belaïdi/Marsais-Ludig). Son propos étant immédiatement compréhensible, il n’avait pas besoin d’être étiré comme il l’est. Bluffée par tous les numéros de cabaret (Beautiful, Les pompiers, Mein Herr) et pliée par les sketches qui confirment que Foresti est un grand auteur. Le règne de la flûte, sujet casse-gueule par excellence (encore faut-il que vous sachiez ce qu’est la flûte!) est écrit à la pointe du stylo et fait rire les principales intéressées ou flûtistes chevronnées. La vie 2.0, La Modeuse, La Grâce…montrent une artiste connectée à son époque et qui l’analyse avec autant de justesse que de dérision. Même quand elle fait référence à d’anciens sketches (J’aime bien les garçons, j’aime bien les filles… en écho à J’aime pas les garçons; et L’avion de Barbie), Foresti parvient à se réinventer et ne cède jamais à la facilité du puisque-vous-l’avez-aimé-je-vous-le-ressers-à-l’identique. C’est généreux, intelligent, bien balancé et on  passe un bon et grand moment.
Ah, une question: je trouve amusant d’entendre Foresti dire qu’elle aimerait prendre plus de positions sur la société, son spectacle -comme les précédents- et les thèmes qu’elle y développe (l’avion de Barbie, le règne de la flûte, des gars et des filles, même la modeuse ou Beyoncé “run the world”…) sont déjà des prises de positions sur le (dys)fonctionnement de notre société. Peut-on faire mieux sans verser dans le militantisme convenu et maladroit qu’on trouve un peu trop souvent dans les propos d’artistes sincères mais souvent mal éclairés ? Vivement septembre 2014, pour voir ce Florence Foresti nous réserve !

FORESTI PARTY, spectacle mis en scène par Josée Fortier et chorégraphié par Nathalie Lucas. 2 DVD et Blu-Ray : 22, 99 et 24,99 euros (TF1 Video)

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