Eddie Izzard : “Je fais du stand-up parce que c’est chaud, cool et sexy !”

Eddie Izzard, maître british du stand-up sera à 20 h ce soir à L’Olympia. Lisez l’interview exclusive de l’icône qui inspire la nouvelle génération d’humoristes et nous ramène à l’essence pure du stand-up.

John Cleese des Monty Python  considère Eddie Izzard comme “the lost Python”. Peut-on rêver meilleur adoubement ? Fou génial et complètement lucide, Izzard est le plus brillant des auteurs et interprètes de stand up contemporain. Tellement doué et apprécié que les humoristes français n’hésitent pas à le copier ou le piller. Quand Fanny Jourdan du Théâtre de Dix Heures m’a proposé un entretien avec le maître je suis littéralement restée muette. J’ai vite retrouvé ma voix en le rencontrant il y a quelques mois, juste après son show. Ses premiers rêves de scène, sa technique d’improvisation, son ambition politique … Eddie Izzard livre tout y compris les noms de ses humoristes frenchy préférés. C’est une exclu du blogfemmequirit.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Vous êtes l’une des références du stand-up chez vous au Royaume Uni mais également aux Etats-Unis et dans toute l’Europe où vous faites une grande tournée. Pourquoi tenez-vous à jouer en France et en français ?

EDDIE IZZARD. Oui, c’est vrai, je suis moins connu en France que dans mon pays et je pourrais me limiter aux pays anglophones mais c’est une idée politique et à la fois un choix artistique. Et puis je suis ambitieux. C’est une idée que j’ai eue il y a quinze ans. J’avais noté que tous les groupes de rock sortent un disque dans leur pays puis à l’étranger, puis partent ensuite en tournée et continuent de chanter dans leur langue après avoir lancé «Bonsoir Paris, bonsoir Berlin etc…» dans la langue locale. C’est impossible quand on fait du stand-up d’exporter aussi facilement son travail. J’ai décidé de le faire en France en français, en Allemagne, en allemand. Je veux également jouer en russe, en arabe et en espagnol. J’ai donc appris la langue. Et puis je veux être Maire de Londres en 2020. J’ai beaucoup d’idées et d’énergie.

“J’AI UNE TECHNIQUE D’IMPROVISATION : JE REFAIS ET REFAIS COMME UNE SCULPTURE DE MOTS”.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. En quinze ans quelles évolutions avez-vous constatées dans votre travail ?

EDDIE IZZARD. J’ai voulu faire ce show il y a quinze ans et à l’époque c’était absolument merdique ! En 1998, j’ai fait une semaine…pas mal. En 2000, deux semaines, ok, je me suis amélioré. J’ai réalisé qu’il fallait faire trois mois et non deux ou trois semaines. Donc l’année dernière, je suis resté trois mois. Après 71 spectacles donnés l’année dernière à Paris, c’est plus facile. Tout le monde dit que c’est mignon, mais je fais encore des fautes et j’essaie de progresser en écoutant les conversations. J’ai prévenu Helen mon assistante anglaise mais bilingue et je dis ça à tous mes amis : «Ok si je fais une faute encore, dis-le-moi». J’écris les textos en français, je fais les conversations en français et petit à petit j’ai amélioré mon habileté à parler le français. Je crois que je me débrouille pas mal.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Ce show en français a t-il été écrit et pensé initialement en français ou est-ce une traduction littérale de votre show anglais ?

EDDIE IZZARD. C’est une traduction et c’est exactement le même spectacle en anglais. Je suis en train de changer le spectacle car je n’écris aucun mot. J’ai une technique d’improvisation : je refais et refais comme une sculpture de mots. Le passage sur le dressage est encore un peu bloqué parce que je cherche encore les mots et puis j’aime beaucoup faire l’imitation et demander «Pourquoi ils sont là ?Qu’est-ce qu’ils font là?». Ça fait partie de mon style, j’aime avoir un matériel fluide. Si c’est constamment fluide et doté d’une certaine énergie, toutes les improvisations surgissent plus aisément et je peux dire : «Ah, hé, oh…si ! Pourquoi pas ? Blablabla». Je peux ajouter de la matière et l’arranger à chaque spectacle. Chaque spectacle est comme une répétition.

Billy Connolly

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Comment avez-vous travaillé à l’attention du public français ? Qu’a t-il de spécifique ?

EDDIE IZZARD. Il n’y a rien de spécifique sauf ce boulevard du sexe et ses magasins de sexe (Ndlr : Le Théâtre de Dix heures où a eu lieu cette ITW se trouve boulevard de Clichy à Pigalle où il y a de nombreux sex-shops). J’insiste sur le fait que normalement je ne propose pas de matériel différent selon le pays où je joue. J’arrive juste à Berlin en disant : «Hé, bonsoir Berlin ! Qu’est-ce qui se passe, les Nazis ont disparu ? Ok, cool !». Je vais dire quelque chose de différent en introduction selon que je suis à Paris, Berlin ou Manchester mais normalement je fais exactement le même spectacle à Paris, Rekjavik, au Hollywood Ball et dans tous les pays où je  jouerai le spectacle puisque je vais l’emmener en Autriche, Croatie, Estonie, Slovénie, Serbie…

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Tout le monde comprend t-il les histoires de toilettes françaises qui sont des toilettes turques ni n’existent pas en Turquie ?

EDDIE IZZARD. Je ne dis pas cette blague ailleurs qu’en France. Ça m’amuse beaucoup que vous appeliez cela des toilettes turques alors qu’on ne les trouve qu’ici en réalité. En France, il y a eu la Révolution, la prise de la Bastille et tout a changé sauf vos toilettes qui sont exactement les mêmes ! Je suis cool avec les Français je dis que beaucoup de toilettes sont excellentes mais que cinq personnes seulement ont ça.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

EDDIE IZZARD. Ma principale source c’est Monty Python et les comédiens de stand-up comme l’Ecossais Billy Connolly qui a un style très «languide», très détendu. Il est capable de lancer des conversations avec plusieurs personnes. J’aime beaucoup de ce qu’il fait, c’est surréaliste ! C’est intelligemment stupide et stupidement intelligent. Il passe son temps à détourner les choses et finalement, c’est assez universel. (NDLR. Nous sommes interrompus par le comédien Vincent Azé qui vient d’entrer dans la loge d’Eddie Izzard. Vincent Azé, qui doit monter sur scène quelques minutes plus tard, se dit fan de l’artiste britannique et demande s’il peut se prendre en photo avec lui. Eddie Izzard s’extrait quelques minutes de notre entretien…)

EDDIE IZZARD. Où on était ? Ah oui ! J’aime aussi beaucoup Richard Pryor parce qu’il a une technique et un style qui le font jouer avec les personnages: «Est-ce que je veux? Non, je ne veux pas !» Il joue tous les personnages lui-même et ça donne une richesse et une variété infinies. Le travail de Pryor sur les personnages et les voix m’a beaucoup influencé comme Monty Python. J’ai commencé ma carrière par des sketches à l’université avant de faire des performances dans la rue pendant quatre ans et demi puis je me suis progressivement mis au stand-up. Mes influences sont un mélange entre Monty Python, Richard Pryor et Billy Connolly et un peu de Steve Martin aussi.

“JE VOULAIS ABSOLUMENT DEVENIR COMÉDIEN MAIS LES PROFS À L’ÉCOLE ME TROUVAIENT MERDIQUE”.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Il y a aussi Benny Hill et si l’on remonte un peu plus loin, Spike Milligan dont le show radiophonique «The goon show» a été une référence importante pour votre génération.

EDDIE IZZARD. Benny Hill du début m’a beaucoup intéressé…Oh, vous connaissez Spike Milligan ! C’est le parrain de la comédie alternative. Il a influencé les Monty Python qui, à leur tour, ont influencé les Simpsons. Tout cela procède d’une même et longue tradition orale propre aux êtres humains qui pratiquent cela depuis des milliers d’années. Qu’on appelle cela stand up ou autre chose.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Vous êtes également comédien de cinéma (Ocean’s Eleven, Twelve...) et de télé (The Riches a été diffusé il y a 5 ans sur Jimmy, L’Ile au Trésor avec Donald Sutherland et Elijah Wood), qu’est-ce qui vous attire dans le stand-up ?

EDDIE IZZARD. Pourquoi j’ai fait ça ? J’ai voulu devenir acteur à l’âge de 7 ans. En voyant une pièce de théâtre, je me suis dit : «Ça c’est pour moi!». Je suis devenu carrément rigide sur ce point, c’était une sorte d’obsession. Je ne pensais qu’à ça mais on ne me donnait aucun rôle à l’école. Tous les profs pensaient que j’étais merdique. Je ne jouais que des rôles de gardes et de comment vous dites ?

“SI ON N’EST PAS CONNU, PAS DE CARRIÈRE, PAS D’ARGENT, RIEN DU TOUT !”

LEBLOGFEMMEQUIRIT. De figurants ?

EDDIE IZZARD. Oui, c’est ça des figurants ! Et puis à 12-13 ans, j’ai découvert Monty Python et je me suis dit : «Laisse tomber les choses sérieuses ! Je vais faire Monty Python». Et j’ai donc travaillé seul et plus du tout en troupe comme à l’université. Puis j’ai fait pendant trois ans de 1981 à 83 le Festival d’Edimbourg sans le succès espéré. Je pensais : «Merde ! Pas de contact, rien, pas de producteur !». Personne ne me disait ce qu’on espère tous : «Ah vous êtes excellent, venez faire une émission de télé». Ça n’a rien amené ni débouché sur rien. Pfuufff ! Rien, aucune bonne nouvelle n’a changé ma vie alors j’ai décidé de faire rire. Et vers 1984, j’ai décidé de sortir de la clôture.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Vous voulez dire «closet» sortir du placard ?

EDDIE IZZARD. Pas excatement mais j’ai décidé d’être travesti. Ça représente un an de ma vie de faire ça. Et après j’ai commencé à faire des performances dans la rue parce que je n’avais aucune idée de la voie à suivre pour être connu. Parce que si on est connu, on peut faire les choses. Si on n’est pas connu, pas d’argent, pas de carrière, rien du tout ! Donc, les sketches, c’était fini et la performance de rue c’était très difficile parce que j’ai perdu toute la confiance que j’avais. Que ce soit à Covent Garden à Londres ou devant le Centre Beaubourg à Paris, c’est très difficile. Il faut gérer les gens, les inciter à rester là. Le public arrive mais disparaît aussi vite et c’est très difficile de jouer la comédie si tout le monde disparaît.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Sans contacts déterminants, vous pensiez continuer à jouer dans la rue ?

EDDIE IZZARD. Non, mais c’est formateur. Après un an et demi, j’ai commencé à maîtriser ce travail dans la rue et quatre ans plus tard, je me suis mis au stand-up parce que c’est chaud et que c’est sexy ! Je sais que c’est un style que tout le monde recherche maintenant. Si vous êtes un bon artiste de rue vous pouvez faire des spectacles à la télé pour les enfants. C’était considéré comme le top, mais le stand up, c’est cool, sexy…On peut avoir une cigarette, être détendu. A cette époque je me dis que je dois apprendre les techniques pour faire un solo et faire un one-man-show de stand up.

JE N’ÉCRIS PAS, JE FAIS SEULEMENT DE L’IMPRO”.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Vous arrivez dans le milieu à une époque où le stand-up est déjà très prisé aux Etats-Unis mais qui émerge au Royaume Uni.

EDDIE IZZARD. Vers 1979, à la fin de l’ère punk est apparu un nouveau style, les mecs arrivaient avec un micro sur scène dans les clubs de sexe et jouaient leurs spectacles avec cette éthique «Ni sexiste ni raciste». Nous avons séparé les mondes de la comédie : il y avait la comédie «mainstream» disons grand public avec des allusions encore racistes et sexistes – il y a encore un circuit pour ça, c’est fucking bizarre !- mais nous, nous faisions les choses ni racistes ni sexistes mais plutôt intelligentes, informatives et souvent surréalistes. Ils ont commencé ça et j’ai commencé en 1988 à faire ça moi aussi. Au bout de deux ans, j’ai senti que les choses changeaient. J’ai pu développer un style avec ces histoires d’animaux, de fusils… et tout le monde a pensé que quelque chose était en train de se passer. C’était un peu bizarre et après 1990, je suis venu ici.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Qu’est-ce qui est le plus difficile : écrire ou être sur scène ?

EDDIE IZZARD. Je n’écris pas je fais seulement de l’impro. Ce que j’ai fait aujourd’hui n’est pas totalement improvisé. Je commence avec une partie que j’ai faite il y deux-trois ans…chaque morceau est improvisé à un certain point. La première partie a trois ans, la seconde partie a deux semaines. J’ajoute comme un sculpteur. Imaginez que quelqu’un arrive avec de l’argile et je dis : «OK qu’est-ce que vous voulez faire avec ça ce soir ?». Et donc en modelant l’argile, je vais faire ça et ça comme d’habitude et puis changer quelques endroits de la sculpture.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Comment faites-vous pour reproduire votre show d’un jour à l’autre. Vous vous enregistrez ?

EDDIE IZZARD. Oui mais je n’écoute pas les enregistrements. C’est juste une sécurité. En fait, j’ai une bonne mémoire. Si j’arrête le stand-up pendant deux, trois, six mois, je dois réécouter les enregistrements pour me rappeler le spectacle. J’ai décidé de continuer le spectacle toutes les deux semaines même si je tourne un film, que je fais du doublage etc…Il faut toujours être «match fit» comme on dit en anglais : prêt pour le match.

“SUR CHAQUE ONGLE J’AI UN DRAPEAU, AVEC MES 10 ONGLES, JE PEUX FAIRE UNE DÉCLARATION”.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Outre votre style humoristique, vous vous singularisez également par votre look: aujourd’hui vous portez des boots à talon, du maquillage et des ongles vernis.

EDDIE IZZARD. J’ai peint mes ongles parce que je suis travesti.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Toujours travesti ? Je croyais que c’était à vos débuts.

EDDIE IZZARD. Oui, mais c’est génétique ! C’est comme si je demandais à quelqu’un : «Vous êtes toujours gay ? Toujours lesbienne ?». Je suis toujours transsexuel, transgenre…

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Attention, la définition n’est pas la même !

EDDIE IZZARD. Oui, travesti et transsexuel, c’est la même chose mais la différence c’est la chirurgie. Donc travesti, ok.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. On parle de travesti, votre show s’appelle-t-il «Stripped» (mise à nu) parce que la scène est le lieu et le moment où vous choisissez de vous mettre à nu, symboliquement du moins ?

EDDIE IZZARD. Non, c’est parce que j’ai changé le style du spectacle. J’ai commencé dans des toutes petites salles et j’ai fabriqué le spectacle d’une façon différente. Tout le monde pense que le maquillage fait partie de la comédie. Non, je suis un travesti. C’est comme pour une femme, si on lui demande ce qu’elle porte le soir : des talons ou pas de talons, elle ne cesse pas d’être une femme. Elle peut prétendre qu’elle met des talons pour jouer la comédie. Oh, ta gueule ! C’est pareil pour moi avec les vêtements. C’est pour cela que je me peins les ongles. Je suis un travesti Européen-britannique. Sur chaque ongle, il y a un drapeau, avec mes dix ongles, je peux faire une déclaration politique.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Quelle déclaration politique souhaitez-vous faire ?

EDDIE IZZARD. Aux Etats-Unis, on peut dire qu’on est Italo-Américain, Afro-Américain, Asiatique-Américain etc…Je pense qu’il est temps de devenir Européen-Britannique, Français-Allemand… on peut être fier de ces racines en devenant des Européens convaincus. Nous traversons une période difficile avec la crise financière et la tentation est de se replier. La droite veut combattre l’idée d’être européens mais c’est nécessaire. Nous devons avancer ensemble. C’est la division qui a conduit à la Grande Guerre, à cette fucking guerre et je ne veux pas retourner à ça. Je veux être politicien en 2020. J’ai huit ans seulement pour préparer cela. Je dois achever cette carrière de comédien avant de commencer à devenir un politicien.

“L’IMPROVISATION C’EST PARESSEUX ET PAS PARESSEUX EN MÊME TEMPS”.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Les humoristes français vous admirent et vous adorent, quels sont ceux dont vous appréciez le travail ?

EDDIE IZZARD. C’est un peu difficile pour moi mais je connais Gad Elmaleh qui a fait une introduction sur mon DVD, il est excellent. Jamel Debbouze, Dany Boon, Yacine qui joue ici au Théatre de Dix Heures, Kheiron…Il y a beaucoup de comiques très drôles mais il faut avoir un niveau de français beaucoup plus avancé que le mien pour comprendre les chutes de blagues. J’ai vu plusieurs fois des comiques dont je comprends le début du propos, le milieu et hop, je suis perdu au moment de la chute. Je me dis : «Merde, ce sera pour la prochaine !». Mais à chaque fois je butte sur la chute de blague. Je comprends les informations à la télé, à la radio, la politique, ce qu’on dit sur François Hollande, Barack Obama, les élections… pas de problème mais je commence tout juste à saisir la vitesse des phrases en argot dans les films. Quant aux spectacles de comiques c’est fucking difficile, vraiment très difficile.

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Si je peux vous rassurer aucun des comédiens de stand-up français ne fait un spectacle 100% improvisé. Tout est écrit.

EDDIE IZZARD (Très surpris). Tu es sûre ?

LEBLOGFEMMEQUIRIT. Ah oui, vous pourrez le leur demander !

EDDIE IZZARD (Dubitatif ). Ah oui ? Eh bien mon style à moi c’est plus Billy Connoly et je pense qu’un tiers des comiques font ça, je ne suis pas sûr.

 LEBLOGFEMMEQUIRIT. Je ne le savais pas non plus.

EDDIE IZZARD. C’est intéressant car on gagne une grande confiance en anglais comme en français si on peut improviser. On est là, on parle et on improvise : «Hé, les miroirs ! Pourquoi les miroirs ? Les écureuils…Les narcissiques sont là…» et parfois on ne trouve pas de blagues. Et je peux écrire sur ma main : «Ok, le public dimanche pense que je suis idiot» et je vais l’introduire dans mon spectacle. J’aime beaucoup ce style. L’improvisation, c’est paresseux et pas paresseux en même temps.

Eddie Izzard dans  STRIPPED, ce soir à 20h à L’Olympia: 28, boulevard des Capucines, 75009 Paris. Tél : 0892 68 33 68. 


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